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"Je n'arrive pas à croire qu'un de mes joueurs a pu mettre en vente cette médaille. Ils sont tous bien lotis", a réagi l'emblématique sélectionneur de l'époque, Miroslav "Ciro" Blazevic.
"Elle a peut-être été volée (...) mais il (le responsable de sa mise en vente) ne restera pas anonyme, ce genre de chose est toujours révélé", a ajouté l'entraîneur, 83 ans, au quotidien Vecernji List. Jusqu'à la finale atteinte l'été dernier et perdue face à la France, cette troisième place obtenue par la Croatie trois ans après la fin de la guerre d'indépendance était le plus grand exploit du football croate, et ses auteurs restent considérés comme des héros nationaux. Interrogée par l'AFP, la Fédération (HNS) a précisé que "les médailles sont la propriété privée d'individus qui peuvent en faire ce que bon leur semble". Elle a refusé de se prononcer sur l'authenticité de la médaille.
"Nous ne l'avons pas vue et personne ne nous l'a donnée pour évaluation", a précisé la fédération dans un communiqué.
Selon elle, les 29 autres médailles sont en Croatie. Outre les joueurs, des membres de l'encadrement l'ont reçue.
"Quelqu'un traverse de sérieux problèmes pour mettre en vente cette médaille", a commenté le médecin de la sélection Boris Nemec, ajoutant qu'il ne vendrait la sienne pour "rien au monde".
L'ex-international Mario Stanic, un des héros de 1998, a estimé que "comme pour d'autres choses dans la vie, c'est une décision individuelle".