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La justice française a accordé une substantielle réparation à une jeune mère brûlée en 2011 par un plateau-repas dans une clinique parisienne, qui affirmait avoir été privée de chambre en raison de la présence dans l'établissement de Carla Bruni-Sarkozy.
Selon un jugement consulté par l'AFP, la clinique de la Muette, dans le quartier très huppé du 16e arrondissement de Paris, a été condamnée le 8 décembre à verser à la plaignante près de 7.500 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros de frais de justice.
La jeune femme avait accouché dans l'établissement le 21 octobre 2011, deux jours après l'épouse de l'ex-président de droite Nicolas Sarkozy (2007-2012) qui venait de donner naissance à la fille du couple, Giulia.
Selon la plaignante, "en raison de la présence, dans l'établissement, de l'épouse du président de la République, venue également y accoucher, elle n'a pu bénéficier d'une chambre dans les heures qui ont suivi son accouchement", expose le jugement de la 1ère chambre du tribunal de grande instance de Paris.
"C'est dans ce contexte que son repas lui a été servi dans la salle d'accouchement et qu'en l'absence de table, son plateau-repas a été posé directement par la sage-femme sur elle, ses cuisses étant encore anesthésiées. Elle a ainsi subi des brûlures au second degré sur la cuisse droite", poursuit le document.
Contactée par l'AFP, l'avocate de la clinique, Me Juliette Vogel, a contesté les faits. "L'incident n'a rien à voir avec la présence de Mme Bruni-Sarkozy", a-t-elle assuré. L'établissement n'a toutefois pas fait appel du jugement.
Quoi qu'il en soit, "il n'est pas contesté que" la plaignante, "qui aurait dû bénéficier d'un repas en chambre, servi sur un plateau, par une personne formée à cette tâche, a subi les conséquences d'un défaut d'organisation de la clinique qui engage pleinement la responsabilité de celle-ci", a estimé le tribunal.
De plus, "le personnel soignant de l'établissement a été défaillant dans l'organisation des soins justifiés par cette brûlure", dans la mesure où la jeune mère "n'a vu un médecin que 24 heures après les événements alors qu'une brûlure survenant sur un membre totalement anesthésié aurait pu présenter un caractère de gravité nécessitant des soins en urgence", souligne le jugement.
Selon un jugement consulté par l'AFP, la clinique de la Muette, dans le quartier très huppé du 16e arrondissement de Paris, a été condamnée le 8 décembre à verser à la plaignante près de 7.500 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros de frais de justice.
La jeune femme avait accouché dans l'établissement le 21 octobre 2011, deux jours après l'épouse de l'ex-président de droite Nicolas Sarkozy (2007-2012) qui venait de donner naissance à la fille du couple, Giulia.
Selon la plaignante, "en raison de la présence, dans l'établissement, de l'épouse du président de la République, venue également y accoucher, elle n'a pu bénéficier d'une chambre dans les heures qui ont suivi son accouchement", expose le jugement de la 1ère chambre du tribunal de grande instance de Paris.
"C'est dans ce contexte que son repas lui a été servi dans la salle d'accouchement et qu'en l'absence de table, son plateau-repas a été posé directement par la sage-femme sur elle, ses cuisses étant encore anesthésiées. Elle a ainsi subi des brûlures au second degré sur la cuisse droite", poursuit le document.
Contactée par l'AFP, l'avocate de la clinique, Me Juliette Vogel, a contesté les faits. "L'incident n'a rien à voir avec la présence de Mme Bruni-Sarkozy", a-t-elle assuré. L'établissement n'a toutefois pas fait appel du jugement.
Quoi qu'il en soit, "il n'est pas contesté que" la plaignante, "qui aurait dû bénéficier d'un repas en chambre, servi sur un plateau, par une personne formée à cette tâche, a subi les conséquences d'un défaut d'organisation de la clinique qui engage pleinement la responsabilité de celle-ci", a estimé le tribunal.
De plus, "le personnel soignant de l'établissement a été défaillant dans l'organisation des soins justifiés par cette brûlure", dans la mesure où la jeune mère "n'a vu un médecin que 24 heures après les événements alors qu'une brûlure survenant sur un membre totalement anesthésié aurait pu présenter un caractère de gravité nécessitant des soins en urgence", souligne le jugement.