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C’est la fin d’une saga insolite dans le milieu de la Défense: Cuba vient de rendre aux Etats-Unis un missile désactivé que des Américains avaient égaré en Europe en 2014 et qui s’était retrouvé sur l’île communiste, a annoncé samedi Washington.
En confirmant une indiscrétion du Wall Street Journal, qui a suivi cette affaire depuis le début, le département d’Etat s’est félicité de la bonne “coopération” américano-cubaine rendue possible par le rétablissement des relations diplomatiques l’an dernier après plus d’un demi-siècle de brouille due à la Guerre froide.
“Sans entrer dans les détails, nous pouvons dire qu’un missile désactivé à des fins de formation et d’entraînement a été rendu grâce à la coopération du gouvernement cubain”, a indiqué dans un courriel à l’AFP le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner.
Le ministère des Affaires étrangères invoque des raisons juridiques pour ne pas commenter plus avant les circonstances de cette rocambolesque affaire.
Il y a un mois, une source proche du dossier avait confirmé à l’AFP qu’un missile Hellfire avait été égaré en Europe à l’été 2014, avant d’être localisé à Cuba où Washington faisait tout pour le récupérer.
Le gouvernement américain a pour habitude de convoyer à des clients potentiels des missiles désactivés, sans armement ni système de mise à feu, à des fins d’entraînement, avant de leur vendre des armes opérationnelles.
Le missile du groupe Lockheed Martin avait été envoyé en Espagne par son constructeur avec le feu vert du département d’Etat pour des exercices militaires de l’Otan. L’arme devait ensuite être renvoyée par avion-cargo commercial en Floride, via Francfort en Allemagne.
C’est là que des erreurs logistiques sur la cargaison sont survenues: le missile s’est retrouvé d’abord chargé dans un camion affrété par Air France en direction de l’aéroport de Roissy, puis sur un vol cargo de la compagnie aérienne française vers La Havane.
Washington a toujours privilégié la piste de l’incident logistique et non celle d’un vol, même si le ministère de la Justice a ouvert une enquête. Les Etats-Unis, qui sont en plein processus de normalisation avec Cuba, détestent que leur technologie tombe entre les mains de pays étrangers, a fortiori d’Etat proches de puissances concurrentes comme la Russie et la Chine.
Mais M. Toner a souligné que “le rétablissement des relations diplomatiques (en juillet 2015) et la réouverture de notre ambassade à La Havane nous ont permis de coopérer avec le gouvernement cubain sur des sujets d’intérêt commun”.
En confirmant une indiscrétion du Wall Street Journal, qui a suivi cette affaire depuis le début, le département d’Etat s’est félicité de la bonne “coopération” américano-cubaine rendue possible par le rétablissement des relations diplomatiques l’an dernier après plus d’un demi-siècle de brouille due à la Guerre froide.
“Sans entrer dans les détails, nous pouvons dire qu’un missile désactivé à des fins de formation et d’entraînement a été rendu grâce à la coopération du gouvernement cubain”, a indiqué dans un courriel à l’AFP le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner.
Le ministère des Affaires étrangères invoque des raisons juridiques pour ne pas commenter plus avant les circonstances de cette rocambolesque affaire.
Il y a un mois, une source proche du dossier avait confirmé à l’AFP qu’un missile Hellfire avait été égaré en Europe à l’été 2014, avant d’être localisé à Cuba où Washington faisait tout pour le récupérer.
Le gouvernement américain a pour habitude de convoyer à des clients potentiels des missiles désactivés, sans armement ni système de mise à feu, à des fins d’entraînement, avant de leur vendre des armes opérationnelles.
Le missile du groupe Lockheed Martin avait été envoyé en Espagne par son constructeur avec le feu vert du département d’Etat pour des exercices militaires de l’Otan. L’arme devait ensuite être renvoyée par avion-cargo commercial en Floride, via Francfort en Allemagne.
C’est là que des erreurs logistiques sur la cargaison sont survenues: le missile s’est retrouvé d’abord chargé dans un camion affrété par Air France en direction de l’aéroport de Roissy, puis sur un vol cargo de la compagnie aérienne française vers La Havane.
Washington a toujours privilégié la piste de l’incident logistique et non celle d’un vol, même si le ministère de la Justice a ouvert une enquête. Les Etats-Unis, qui sont en plein processus de normalisation avec Cuba, détestent que leur technologie tombe entre les mains de pays étrangers, a fortiori d’Etat proches de puissances concurrentes comme la Russie et la Chine.
Mais M. Toner a souligné que “le rétablissement des relations diplomatiques (en juillet 2015) et la réouverture de notre ambassade à La Havane nous ont permis de coopérer avec le gouvernement cubain sur des sujets d’intérêt commun”.