-
Après avoir abandonné Adidas, la "Mannschaft" critiquée pour manque de "patriotisme"
-
Au Zimbabwe, El Nino fait ressurgir le spectre de la faim
-
Sur les ruines de l'ancienne cité d'Ani, pont entre Turcs et Arméniens
-
Dans le delta du Mékong, des agriculteurs démunis en quête d'eau douce
-
Les artistes de la réalité virtuelle au coeur de l'humain
Les huit filles de l'équipe, prénommée "Kasotsuka Shojo" (littéralement virtual currency girls), représentent chacune une crypto-monnaie, comme le bitcoin, Ethereum ou encore Ripple, et arborent un masque à l'effigie de leur devise.
Leur accoutrement est par ailleurs tout à fait banal dans l'univers des "idoles", ces nymphettes qui monopolisent les palmarès musicaux de l'archipel: jupes à froufrous, tabliers de soubrettes et chaussettes montant aux genoux.
Le groupe fera ses grands débuts sur scène vendredi à Tokyo, selon la compagnie Cinderella Academy qui gère la promotion. Et bien sûr, les spectateurs devront payer leurs billets via une monnaie virtuelle.
"Nous voulons promouvoir de manière ludique l'idée que les monnaies virtuelles ne sont pas simplement un outil de spéculation mais une technologie formidable amenée à façonner l'avenir", commente leur cheffe, Rara Naruse, 18 ans, dans une déclaration sur Internet, tout en mettant en garde contre les dérives et fraudes.
Ces derniers mois, de nombreux Japonais se sont entichés du bitcoin et autres monnaies virtuelles, désormais reconnues comme un moyen de paiement légal dans le pays. En décembre, un peu plus de 31% des transactions mondiales du bitcoin étaient libellées en yen, d'après jpbitcoin.com, site nippon compilant des données du secteur.