Autres articles
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Découverte d’une molécule qui désarme les bactéries
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Niveau de vie, santé : Le rebond post-Covid s'essouffle déjà
-
Pour les rendre compatibles avec tous les groupes sanguins : Un outil pourrait modifier les globules rouges
Une piste large et éclairée, sans feux rouges, carrefours ni circulation automobile: le rêve du cycliste pourrait bientôt devenir réalité dans une série d'agglomérations allemandes, où se développent des projets d'"autoroutes" à vélos pour désengorger le trafic.
Dans la Ruhr (ouest), cinq kilomètres de piste ont été inaugurés fin novembre dans le cadre d'un ambitieux projet qui doit s'étendre sur une centaine de kilomètres entre Duisbourg et Hamm.
Le projet porté par Martin Tönnes, planificateur à l'association régionale de la Ruhr (RVR), prévoit de relier dix agglomérations, dont Bochum et Dortmund, et quatre universités, en empruntant pour partie d'anciennes voies ferrées, héritage du passé industriel régional.
Pas question pour les près de deux millions de personnes qui vivent dans un rayon de deux kilomètres du tracé d'avaler la centaine de kilomètres d'un coup. L'autoroute cyclable de quatre mètres de large veut séduire les habitants qui font quotidiennement la navette en voiture d'une ville à l'autre pour aller travailler, explique Martin Tönnes, qui évoque des trajets de cinq à vingt kilomètres et croit fortement dans le projet, notamment grâce à l'essor du vélo électrique.
L'objectif: soulager le trafic routier et ferroviaire péri-urbain. Selon une étude avancée par RVR, le projet permettrait de réduire la circulation de 50.000 voitures par jour.
Francfort (ouest), Munich (sud) ou Nuremberg (sud) travaillent également à la création de routes réservées aux vélos.
Une piste test a été choisie entre Francfort et Darmstadt, au sud de la ville, comme entre Munich et sa banlieue nord. Encore à l'état de projet, les tracés sélectionnés, de respectivement 30 et 15 kilomètres, couvrent des zones densément peuplées et riches en emplois.
Nuremberg, deuxième ville de Bavière, a de son côté lancé une étude de faisabilité avec quatre villes et circonscriptions de son agglomération.
A Berlin, l'exécutif a donné début décembre son feu vert au lancement d'une étude sur un tronçon devant relier son centre-ville à Zehlendorf, au sud-ouest de la capitale. Un autre projet ambitionne d'utiliser l'espace sous le métro aérien pour traverser la ville dans un axe ouest/est.
Ces routes pour bicyclettes, qui suscitent très souvent l'enthousiasme des communes, sont confrontées à une même difficulté: trouver un financement.
Si l'Etat fédéral est responsable de la construction et l'entretien des autoroutes, des principales voies ferrées et voies d'eau, la plupart des infrastructures cyclables relèvent de la compétence des autorités locales.
Dans la Ruhr (ouest), cinq kilomètres de piste ont été inaugurés fin novembre dans le cadre d'un ambitieux projet qui doit s'étendre sur une centaine de kilomètres entre Duisbourg et Hamm.
Le projet porté par Martin Tönnes, planificateur à l'association régionale de la Ruhr (RVR), prévoit de relier dix agglomérations, dont Bochum et Dortmund, et quatre universités, en empruntant pour partie d'anciennes voies ferrées, héritage du passé industriel régional.
Pas question pour les près de deux millions de personnes qui vivent dans un rayon de deux kilomètres du tracé d'avaler la centaine de kilomètres d'un coup. L'autoroute cyclable de quatre mètres de large veut séduire les habitants qui font quotidiennement la navette en voiture d'une ville à l'autre pour aller travailler, explique Martin Tönnes, qui évoque des trajets de cinq à vingt kilomètres et croit fortement dans le projet, notamment grâce à l'essor du vélo électrique.
L'objectif: soulager le trafic routier et ferroviaire péri-urbain. Selon une étude avancée par RVR, le projet permettrait de réduire la circulation de 50.000 voitures par jour.
Francfort (ouest), Munich (sud) ou Nuremberg (sud) travaillent également à la création de routes réservées aux vélos.
Une piste test a été choisie entre Francfort et Darmstadt, au sud de la ville, comme entre Munich et sa banlieue nord. Encore à l'état de projet, les tracés sélectionnés, de respectivement 30 et 15 kilomètres, couvrent des zones densément peuplées et riches en emplois.
Nuremberg, deuxième ville de Bavière, a de son côté lancé une étude de faisabilité avec quatre villes et circonscriptions de son agglomération.
A Berlin, l'exécutif a donné début décembre son feu vert au lancement d'une étude sur un tronçon devant relier son centre-ville à Zehlendorf, au sud-ouest de la capitale. Un autre projet ambitionne d'utiliser l'espace sous le métro aérien pour traverser la ville dans un axe ouest/est.
Ces routes pour bicyclettes, qui suscitent très souvent l'enthousiasme des communes, sont confrontées à une même difficulté: trouver un financement.
Si l'Etat fédéral est responsable de la construction et l'entretien des autoroutes, des principales voies ferrées et voies d'eau, la plupart des infrastructures cyclables relèvent de la compétence des autorités locales.