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La lettre adressée par Sa Majesté le Roi au secrétaire général de l’ONU, mettant en garde contre toute partialité dans
l’affaire du Sahara et les conditions
de vie inhumaines que le Polisario
et ses séides algériens imposent
aux séquestrés des camps de Tindouf, continuent de susciter des réactions
dans les provinces sahariennes.
Hassan Haouidegue, président de
l’Association pour l’intégrité territoriale, le développement humain et les œuvres sociales de la région de Oued Eddahab-Lagouira nous fait part des siennes.
Entretien.
Libé : Quel rôle l’ONU doit-elle jouer en vue d’une solution définitive au Sahara?
Hassan Haouidegue : L’ONU doit, de mon point de vue, observer une neutralité absolue dans ce conflit.
Elle ne peut donc pas imposer de solution et doit être un intermédiaire pour rapprocher les points de vue des belligérants et c’est à eux de trouver la solution qu’ils estiment satisfaisante. En ma qualité d’acteur associatif, j’estime que le Royaume a déployé beaucoup d’efforts pour mettre fin à ce faux conflit et a réalisé de remarquables progrès en matière de défense des droits de l’Homme. Nous n’avons pas besoin de la Minurso pour appliquer ce qui l’est déjà chez nous, à savoir le respect des droits de l’Homme. Nous n’accepterons donc aucune ingérence mettant en cause notre intégrité territoriale et notre souveraineté sur l’ensemble de notre territoire de Tanger à Lagouira.
Tout le monde est d’accord pour qualifier de géants, les pas accomplis par notre pays en matière de droits de l’Homme. La présence de commissions régionales dans les différentes wilayas du pays, notamment les wilayas du Sud, est une preuve irréfutable de la surveillance sans relâche du respect de ces droits. Mais qu’en est-il en Algérie et dans les camps de Tindouf, où nos compatriotes sont soumis à des conditions de vie inhumaine et au viol des plus simples de leurs droits ? Il faut mettre un terme à leurs souffrances
De mauvaises langues ont parlé de menaces proférées par le Maroc, de mettre fin au mandat de la Minurso. Quel commentaire faites-vous à ce propos ?
Le Maroc n’a menacé et ne menace personne. Il a, tout simplement, attiré l’attention du secrétaire général afin que celui-ci évite toute partialité et pour lui rappeler que le Conseil de sécurité est à même d’assumer ses responsabilités en vue d’une solution politique acceptable par tous sur la base de la proposition d’autonomie qui a été qualifiée de courageuse et de crédible par la communauté internationale.
Qu’est-ce que la récente visite Royale à Dakhla a-t-elle signifié pour-vous ?
Cette visite a été une occasion pour réitérer l’inébranlable volonté du Maroc de préserver ses acquis et de faire face aux manœuvres des ennemis de son intégrité territoriale.
Elle est intervenue dans une conjoncture particulière marquée par la mise en échec des complots orchestrés par les ennemis de notre intégrité territoriale.
Aussi a-elle permis de réitérer la détermination du Maroc de conforter le développement global et intégré de ses provinces du Sud, dans le cadre d’un modèle de développement qui leur est spécifiquement dédié. Elle a également permis de rappeler l’engagement du Royaume en faveur d’une solution politique et définitive au conflit artificiel dans ses provinces du Sud basée sur le Plan d’autonomie élargie.
L’accueil qu’il a reçu dans cette ville prouve le caractère indéfectible des liens historiques entre le Trône alaouite et l’ensemble du peuple marocain et l’histoire en retiendra les images reflétant la profondeur et la pérennité de ces liens et le fait que S.M le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, y a accompli la prière du vendredi à la mosquée Assalam.
l’affaire du Sahara et les conditions
de vie inhumaines que le Polisario
et ses séides algériens imposent
aux séquestrés des camps de Tindouf, continuent de susciter des réactions
dans les provinces sahariennes.
Hassan Haouidegue, président de
l’Association pour l’intégrité territoriale, le développement humain et les œuvres sociales de la région de Oued Eddahab-Lagouira nous fait part des siennes.
Entretien.
Libé : Quel rôle l’ONU doit-elle jouer en vue d’une solution définitive au Sahara?
Hassan Haouidegue : L’ONU doit, de mon point de vue, observer une neutralité absolue dans ce conflit.
Elle ne peut donc pas imposer de solution et doit être un intermédiaire pour rapprocher les points de vue des belligérants et c’est à eux de trouver la solution qu’ils estiment satisfaisante. En ma qualité d’acteur associatif, j’estime que le Royaume a déployé beaucoup d’efforts pour mettre fin à ce faux conflit et a réalisé de remarquables progrès en matière de défense des droits de l’Homme. Nous n’avons pas besoin de la Minurso pour appliquer ce qui l’est déjà chez nous, à savoir le respect des droits de l’Homme. Nous n’accepterons donc aucune ingérence mettant en cause notre intégrité territoriale et notre souveraineté sur l’ensemble de notre territoire de Tanger à Lagouira.
Tout le monde est d’accord pour qualifier de géants, les pas accomplis par notre pays en matière de droits de l’Homme. La présence de commissions régionales dans les différentes wilayas du pays, notamment les wilayas du Sud, est une preuve irréfutable de la surveillance sans relâche du respect de ces droits. Mais qu’en est-il en Algérie et dans les camps de Tindouf, où nos compatriotes sont soumis à des conditions de vie inhumaine et au viol des plus simples de leurs droits ? Il faut mettre un terme à leurs souffrances
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L’accueil qu’il a reçu dans cette ville prouve le caractère indéfectible des liens historiques entre le Trône alaouite et l’ensemble du peuple marocain et l’histoire en retiendra les images reflétant la profondeur et la pérennité de ces liens et le fait que S.M le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, y a accompli la prière du vendredi à la mosquée Assalam.