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Libé : Quelles nouveautés proposez-vous au public pour ce 21ème SIEL ?
Hassan El Ouazzani : Il y a d’abord le nombre d’éditeurs participant à cette édition qui a connu une augmentation notable, puisque 750 éditeurs, issus de 44 pays, y auront leurs stands. Ils vont exposer quelque 110.000 titres, soit environ 3 millions de copies. Ce qui représente une très nette évolution par rapport aux éditions précédentes.
En ce qui concerne la programmation culturelle, elle sera aussi dense que celle de l’année dernière. Près de 130 manifestations culturelles sont au programme, dont 45 sont consacrées à l’enfant, avec la participation de 284 intervenants dont des conférenciers, des créateurs, des intellectuels et des encadrants, marocains et étrangers.
Quant au choix de l’invité d’honneur de l’édition actuelle, la Palestine, il reflète, bien évidemment, les nobles et humanistes aspirations du SIEL. Le programme de la délégation palestinienne, prévoit des colloques, des rencontres, dont une conférence inaugurale à laquelle prendra part le vice-Premier ministre et ministre de la Culture palestinien, s’articulant autour de plusieurs thèmes, dont « Al Qods : question culturelle, existentielle’ », « La réalité culturelle à Al Qods », « La protection du patrimoine et de l’identité palestiniens ». Au menu figure également une pièce de théâtre qui sera présentée par la célèbre troupe de théâtre, créée en 1927, Ramallah pour les arts populaires.
Pour ce qui est des enfants, ils ont rendez-vous, les 13 et 17 février, avec l’artiste peintre palestinien, Hosni Radwan qui va leur enseigner les techniques de peinture dans un atelier “Dessiner des sites maqdessis”.
Que pensez-vous de certains éditeurs qui considèrent ce Salon du livre comme une opportunité purement commerciale?
En fait, cela ne nous dérange point, puisqu’il s’agit aussi bien d’une manifestation culturelle que d’un événement à caractère commercial. Mais nous essayons, cependant, de trouver le meilleur arrangement possible, en nous basant sur le règlement intérieur du SIEL, relatif au nombre de livres à exposer par éditeur. Les exposants sont également appelés à ne pas inonder le Salon de vieilles publications.
Il y a également un comité de lecture, dont la tâche essentielle est de sélectionner, parmi les exposants, ceux qui respectent vraiment les règles de la profession. C’est ainsi que, sur le très grand nombre de demandes de participation reçues, nous n’avons finalement retenu que 800 exposants, qui font ce métier selon les règles de l’art.
Ce comité de lecture a-t-il veillé veillant à ce que les différents champs de la connaissance soient représentés, parmi les 110.000 titres exposés ?
Vous savez, je reste intimement persuadé que le Salon du livre doit être ouvert à tout le monde, dans le respect de la diversité culturelle. C’est un espace où le visiteur pourra découvrir aussi bien des livres qui traitent de la philosophie ou de la religion, que des ouvrages littéraires, scientifiques, ou de sciences humaines. Si l’on se réfère aux données statistiques, concernant les 110.000 titres exposés, lors de cette édition, on s’apercevra que les différents champs de la connaissance sont équitablement représentés.
Hassan El Ouazzani : Il y a d’abord le nombre d’éditeurs participant à cette édition qui a connu une augmentation notable, puisque 750 éditeurs, issus de 44 pays, y auront leurs stands. Ils vont exposer quelque 110.000 titres, soit environ 3 millions de copies. Ce qui représente une très nette évolution par rapport aux éditions précédentes.
En ce qui concerne la programmation culturelle, elle sera aussi dense que celle de l’année dernière. Près de 130 manifestations culturelles sont au programme, dont 45 sont consacrées à l’enfant, avec la participation de 284 intervenants dont des conférenciers, des créateurs, des intellectuels et des encadrants, marocains et étrangers.
Quant au choix de l’invité d’honneur de l’édition actuelle, la Palestine, il reflète, bien évidemment, les nobles et humanistes aspirations du SIEL. Le programme de la délégation palestinienne, prévoit des colloques, des rencontres, dont une conférence inaugurale à laquelle prendra part le vice-Premier ministre et ministre de la Culture palestinien, s’articulant autour de plusieurs thèmes, dont « Al Qods : question culturelle, existentielle’ », « La réalité culturelle à Al Qods », « La protection du patrimoine et de l’identité palestiniens ». Au menu figure également une pièce de théâtre qui sera présentée par la célèbre troupe de théâtre, créée en 1927, Ramallah pour les arts populaires.
Pour ce qui est des enfants, ils ont rendez-vous, les 13 et 17 février, avec l’artiste peintre palestinien, Hosni Radwan qui va leur enseigner les techniques de peinture dans un atelier “Dessiner des sites maqdessis”.
Que pensez-vous de certains éditeurs qui considèrent ce Salon du livre comme une opportunité purement commerciale?
En fait, cela ne nous dérange point, puisqu’il s’agit aussi bien d’une manifestation culturelle que d’un événement à caractère commercial. Mais nous essayons, cependant, de trouver le meilleur arrangement possible, en nous basant sur le règlement intérieur du SIEL, relatif au nombre de livres à exposer par éditeur. Les exposants sont également appelés à ne pas inonder le Salon de vieilles publications.
Il y a également un comité de lecture, dont la tâche essentielle est de sélectionner, parmi les exposants, ceux qui respectent vraiment les règles de la profession. C’est ainsi que, sur le très grand nombre de demandes de participation reçues, nous n’avons finalement retenu que 800 exposants, qui font ce métier selon les règles de l’art.
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