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Le Réseau de
développement
du tourisme rural (RDTR) vient de tenir son
assemblée générale extraordinaire
à Agadir. Pour en savoir plus, nous avons eu cet
entretien avec
le président de cette association, Hassan Aboutayeb, qui
a par ailleurs été reconduit dans
ses fonctions.
Libé :Tout d’abord, présentez-nous le RDTR.
Hassan Aboutayeb :Le Réseau de développement touristique rural (RDTR) est une association qui a été créée il y a exactement un an et quatre mois. Elle est née d’une volonté commune des acteurs locaux, notamment les structures d’hébergement rurales dans la région, qui ont décidé de se mettre en réseau pour promouvoir le tourisme rural dans la région avec l’appui du Conseil régional du Souss-Massa-Drâa.
Quelles sont vos priorités dans ce domaine ?
Dans notre plan d’action, il y a cinq axes prioritaires : la consolidation de la capacité institutionnelle, l’accompagnement et la formation, la promotion et la commercialisation, le développement de circuits touristiques et la démarche qualité.
Parlez-nous un peu de la promotion et la commercialisation.
Au niveau de la promotion et de la commercialisation, on commence déjà à se prendre en charge. On a créé un site web (maroc-tourisme-rural.com). Et bientôt, on va lancer toute une stratégie de e-marketing parce que le web est un outil indispensable pour le développement touristique en général et pour les petites entreprises touristiques en particulier. Malheureusement, au Maroc, on est loin de ce qui se fait dans beaucoup d’autres pays étrangers. On a encore beaucoup d’efforts à faire dans ce domaine parce qu’aujourd’hui le profil de la clientèle touristique commence à changer; il y a d’autres attentes, d’autres canaux de distribution. Je pense que le web est un outil important pour développer le tourisme d’une manière générale.
Pour vous faire connaître et faire découvrir les richesses de l’arrière-pays, avez-vous pensé à développer des circuits touristiques?
Oui. C’est d’ailleurs l’une de nos préoccupations majeures. Nous avons déjà préparé les termes de références pour la réalisation d’un guide touristique pour la promotion de circuits thématiques et des structures d’accueil touristique dans la région Souss-Massa-Drâa avec l’appui du Centre régional d’investissement d’Agadir (CRI), la Fondation Crédit agricole Maroc pour le développement durable et le Conseil régional du Souss-Massa-Drâa. Et puis, il y a aussi l’élaboration d’une cartographie touristique détaillée de la région ainsi que la valorisation du patrimoine rural à travers la réalisation d’un manuel d’interprétation.
Le RDTR s’intéresse beaucoup au Bio.Vous avez même décidé de créer des circuits agrotouristiques. Avec qui comptez-vous développer ce projet innovant ?
Effectivement, nous nous intéressons aussi à l’agriculture biologique.Nous allons donc développer les circuits agrotouristiques que vous venez d’évoquer en partenariat avec l’AGROTECH (Association agrotechnologies du Souss-Massa-Drâa) et l’AMABIO (Association marocaine de l’agriculture biologique).
La qualité du produit est votre cheval de bataille. Que pouvez-vous nous dire à ce propos?
Absolument. Au RDTR, nous sommes tous pour un tourisme rural de qualité.La charte qualité constitue donc pour nous l’un des axes essentiels de notre stratégie de développement. Nous avons mené un projet dans ce sens avec l’appui de l’Université Ibn Zohr, le Conseil régional du Souss-Massa-Drâa, le ministère de Tourisme et Gîtes de France. L’élaboration de cette charte est en cours, et devra constituer à l’avenir la condition sine qua non pour l’adhésion de tout nouveau membre au Réseau. Enfin, je dois souligner que le RDTR a remporté le Trophée national du tourisme responsable en mai dernier. C’est dire que nos efforts commencent déjà à porter des fruits.
Vous venez de tenir une assemblée générale extraordinaire. Qu’est-ce qui a motivé une telle décision un an à peine après la création du Réseau ?
En effet, le mardi 09 octobre, nous avons tenu une assemblée générale extraordinaire pour modifier les statuts de l’association, l’objectif étant la restructuration du Réseau en vue de pallier certains dysfonctionnements, surtout au niveau local. Cette restructuration vise aussi l’implication des autres acteurs locaux notamment les PAT (Pays d’accueil touristique), les associations locales de gîteurs, de restaurateurs et les autres activités d’animation. Après avoir été discutés et amendés par l’assemblée, les nouveaux statuts ont été adoptés à une large majorité. L’assemblée a ensuite procédé à l’élection d’un conseil d’administration doté d’un président et de trois collèges : collège des structures d’hébergement, collège des pays d’accueil touristique, collège des institutionnels.
Une dernière question. Quel est, selon vous, l’événement qui a le plus marqué l’année 2012 pour le RDTR ?
Alors, là, je vous répondrai sans hésiter que c’est l’organisation, les 8 et 9 juin 2012, d’une Conférence-forum internationale sous le thème : «Tourisme et changement climatique au Maroc et dans la région méditerranéenne :un défi global, des solutions locales» en partenariat avec l’Université Ibn Zohr d’Agadir, et sous l’égide du ministère du Tourisme, et en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux. Cette conférence nous a permis de réunir, autour de ce thème important, plusieurs personnalités scientifiques et autres représentants de grands organismes nationaux et internationaux.
développement
du tourisme rural (RDTR) vient de tenir son
assemblée générale extraordinaire
à Agadir. Pour en savoir plus, nous avons eu cet
entretien avec
le président de cette association, Hassan Aboutayeb, qui
a par ailleurs été reconduit dans
ses fonctions.
Libé :Tout d’abord, présentez-nous le RDTR.
Hassan Aboutayeb :Le Réseau de développement touristique rural (RDTR) est une association qui a été créée il y a exactement un an et quatre mois. Elle est née d’une volonté commune des acteurs locaux, notamment les structures d’hébergement rurales dans la région, qui ont décidé de se mettre en réseau pour promouvoir le tourisme rural dans la région avec l’appui du Conseil régional du Souss-Massa-Drâa.
Quelles sont vos priorités dans ce domaine ?
Dans notre plan d’action, il y a cinq axes prioritaires : la consolidation de la capacité institutionnelle, l’accompagnement et la formation, la promotion et la commercialisation, le développement de circuits touristiques et la démarche qualité.
Parlez-nous un peu de la promotion et la commercialisation.
Au niveau de la promotion et de la commercialisation, on commence déjà à se prendre en charge. On a créé un site web (maroc-tourisme-rural.com). Et bientôt, on va lancer toute une stratégie de e-marketing parce que le web est un outil indispensable pour le développement touristique en général et pour les petites entreprises touristiques en particulier. Malheureusement, au Maroc, on est loin de ce qui se fait dans beaucoup d’autres pays étrangers. On a encore beaucoup d’efforts à faire dans ce domaine parce qu’aujourd’hui le profil de la clientèle touristique commence à changer; il y a d’autres attentes, d’autres canaux de distribution. Je pense que le web est un outil important pour développer le tourisme d’une manière générale.
Pour vous faire connaître et faire découvrir les richesses de l’arrière-pays, avez-vous pensé à développer des circuits touristiques?
Oui. C’est d’ailleurs l’une de nos préoccupations majeures. Nous avons déjà préparé les termes de références pour la réalisation d’un guide touristique pour la promotion de circuits thématiques et des structures d’accueil touristique dans la région Souss-Massa-Drâa avec l’appui du Centre régional d’investissement d’Agadir (CRI), la Fondation Crédit agricole Maroc pour le développement durable et le Conseil régional du Souss-Massa-Drâa. Et puis, il y a aussi l’élaboration d’une cartographie touristique détaillée de la région ainsi que la valorisation du patrimoine rural à travers la réalisation d’un manuel d’interprétation.
Le RDTR s’intéresse beaucoup au Bio.Vous avez même décidé de créer des circuits agrotouristiques. Avec qui comptez-vous développer ce projet innovant ?
Effectivement, nous nous intéressons aussi à l’agriculture biologique.Nous allons donc développer les circuits agrotouristiques que vous venez d’évoquer en partenariat avec l’AGROTECH (Association agrotechnologies du Souss-Massa-Drâa) et l’AMABIO (Association marocaine de l’agriculture biologique).
La qualité du produit est votre cheval de bataille. Que pouvez-vous nous dire à ce propos?
Absolument. Au RDTR, nous sommes tous pour un tourisme rural de qualité.La charte qualité constitue donc pour nous l’un des axes essentiels de notre stratégie de développement. Nous avons mené un projet dans ce sens avec l’appui de l’Université Ibn Zohr, le Conseil régional du Souss-Massa-Drâa, le ministère de Tourisme et Gîtes de France. L’élaboration de cette charte est en cours, et devra constituer à l’avenir la condition sine qua non pour l’adhésion de tout nouveau membre au Réseau. Enfin, je dois souligner que le RDTR a remporté le Trophée national du tourisme responsable en mai dernier. C’est dire que nos efforts commencent déjà à porter des fruits.
Vous venez de tenir une assemblée générale extraordinaire. Qu’est-ce qui a motivé une telle décision un an à peine après la création du Réseau ?
En effet, le mardi 09 octobre, nous avons tenu une assemblée générale extraordinaire pour modifier les statuts de l’association, l’objectif étant la restructuration du Réseau en vue de pallier certains dysfonctionnements, surtout au niveau local. Cette restructuration vise aussi l’implication des autres acteurs locaux notamment les PAT (Pays d’accueil touristique), les associations locales de gîteurs, de restaurateurs et les autres activités d’animation. Après avoir été discutés et amendés par l’assemblée, les nouveaux statuts ont été adoptés à une large majorité. L’assemblée a ensuite procédé à l’élection d’un conseil d’administration doté d’un président et de trois collèges : collège des structures d’hébergement, collège des pays d’accueil touristique, collège des institutionnels.
Une dernière question. Quel est, selon vous, l’événement qui a le plus marqué l’année 2012 pour le RDTR ?
Alors, là, je vous répondrai sans hésiter que c’est l’organisation, les 8 et 9 juin 2012, d’une Conférence-forum internationale sous le thème : «Tourisme et changement climatique au Maroc et dans la région méditerranéenne :un défi global, des solutions locales» en partenariat avec l’Université Ibn Zohr d’Agadir, et sous l’égide du ministère du Tourisme, et en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux. Cette conférence nous a permis de réunir, autour de ce thème important, plusieurs personnalités scientifiques et autres représentants de grands organismes nationaux et internationaux.