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Cette journée est d’autant plus importante qu’en 2010, on ne comptait que 300 greffes de reins au Maroc. Faible. En gagnant en visibilité, l’Association SAVELIVES entend agir au cœur des mentalités. Les obstacles à la greffe sont encore nombreux, en raison de principes éthiques et religieux le plus souvent. De 9h à 13h30, cette première journée consacrée à la transplantation rénale aura pour but de sensibiliser le public à ces maladies et plus particulièrement au don de rein qui peut remplacer la dialyse, traitement lourd et contraignant.
Sensibiliser, cela passe aussi par la communication et l’échange. De nombreux professionnels de santé sont conviés à cette journée, notamment des représentants du ministère de la Santé et de l’Association Reins, partenaire de l’action. L’une des thématiques abordées sera le dépistage et le diagnostic précoce des insuffisances rénales qui permettraient d’éviter, sinon de retarder, la destruction des organes. Comme c’est le cas pour d’autres maladies qui touchent le Maroc, la prévention en amont demeure une lacune à combler. Plusieurs stands de dépistage seront ainsi disséminés au sein de l’EMI.
Au programme : sensibiliser les étudiants et le public à la greffe rénale et au don de rein, encourager les futurs ingénieurs à travailler dans d’autres champs d’intérêt que celui de l’ingénierie et soulever le problème de l’après-greffe. Sur ce dernier point, nombreux ignorent la prise en charge par la sécurité sociale, encore rare au Royaume pourtant fortement touché. Plusieurs millions de Marocains souffrent ainsi de maladies rénales. Derrière les chiffres, des vies. A 10h, une projection abordera la transplantation suivie de témoignages de malades afin qu’ils puissent « sortir de l’ombre et partager leurs expériences ».