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Ce report n’est pas le premier. Pour beaucoup d’observateurs il constitue un signe d’improvisation et de la méthode anarchique avec laquelle se comporte depuis bien longtemps la commission centrale qui gère ce secteur. Il est incontestable qu’il y a manque de transparence, de visibilité et que les intérêts propres à certaines personnes passent avant toute restructuration de la balle ronde féminine nationale qui a été toujours considérée comme un décor . Un tableau de gestion parfois folklorique pour animer la vitrine sportive vis-à-vis de l’étranger mais surtout pour justifier la subvention versée annuellement par la FIFA à la fédé pour émanciper le foot féminin. Hormis la forme avec laquelle on jouera le concours avec trois groupes, aucune restructuration dans le fond n’est prévue en conséquence. Faute de moyens, la majorité des clubs ne peuvent créer des sections de jeunes et n’ont pas la possibilité de motiver leurs joueuses de l’équipe A pour poursuivre le championnat. Avec les moyens de bord, ils tentent tant bien que mal de joindre les deux bouts. Avec des primes dérisoires, un équipement vétuste et un transport, la plupart du temps clandestin et une indifférence inacceptable des conseils locaux, les équipes féminines vivent un véritable calvaire. Et s’il existe toujours un concours national féminin c’est grâce aux efforts déployés par plusieurs dirigeants qui, en dépit des difficultés poursuivent leur combat pour instaurer un véritable championnat en bonne et due forme. Certains on payé très cher leur dévouement à la balle féminine et on été même radiés à vie. Car ,il est connu et reconnu que le seul exercice dans lequel excelle la commission centrale ce sont les sanctions à l’encontre de quiconque oserait critiquer son improvisation et sa gestion anarchique. Le concours qui devait connaître sa première journée les 5 et 6 de ce mois a été d’ailleurs reporté à la suite des protestations de plusieurs clubs contre les modiques subventions prévues pour chaque club pour venir à bout d’un championnat coûteux et des éliminatoires de la Coupe du Trône et celle de son Altesse la Princesse Lalla Khadija. Avec 40.000 DH chacune pour toute une saison, il sera très difficile à un club couvrir les frais de déplacements. La situation sera plus délicate pour les clubs du Centre avec seulement trente mille dirhams de subvention annuelle. Les équipes du Sud toucheront plus avec une prime de 50.000 DH mais l’orsqu’on connaît les distances qui existent entre les différentes équipes, cela reste très minime. De plus, la somme n’est jamais versée en début de saison. C’est d’ailleurs l’autre raison pour laquelle, la commission a été contrainte de reporter le coup d’envoi en vue de permettre à plusieurs équipes de s’acquitter des droits d’engagement réglementaires de leur dossier pour participer au concours. Il est incontestable que l’on reproduira la même mascarade que les années précédentes et que ce n’est nullement de cette manière qu’on créera la dynamique et l’ambiance souhaitées pour structurer le secteur et dégager un Onze national compétitif capable de rivaliser au niveau régional et continental.