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Les gestionnaires de ce secteur qui ont été sommés par A2F de se conformer aux dispositions de la nouvelle restructuration, ont décidé également de réduire le nombre de groupes à trois dont les champions accèderont directement en division du GNFE2.En contrepartie les dirigeants du GNFA réclament à la Fédération une subvention de trois milliards de centimes .Chose que les observateurs estiment impossible, d’autant plus que le championnat amateur ne rapporte rien sur le plan médiatique et au niveau sponsoring.
Les trois groupes (Nord Sud et Centre) seront formés chacun de 16 équipes alors que la seconde division se composera de six poules de quatorze clubs dont les leaders accèderont en première division et remplaceront les deux derniers cancres de chaque poule. Les clubs amateurs estiment que la restructuration de leur catégorie nécessite de l’argent et oublient que la restructuration de cette catégorie a besoin aussi de ressources humaines et d’un changement radical de mentalité. Il suffit d’aller durant le week-end assister à un match du concours des amateurs pour s’en apercevoir.
Ils réclament une aide substantielle de trente millions de centimes aux clubs de première division et 20 millions pour la seconde division. En somme, restructurer les différents championnats et surtout la catégorie des amateurs qui a toujours été gérée avec improvisation, précipitation et intérêt personnel ou des clubs de certains dirigeants influents, n’a pas permis au programme de restructuration de se faire comme il se doit . Si on ne fait pas obstacle à ces mentalités rétrogrades et à ces incompétences confirmées, il y a une tare atroce dans le registre de la gestion. Il y a un manque de professionnalisme à tous les niveaux. Et les mascarades que l’on rencontre tout au long des saisons sont des preuves irréfutables que l’on doit rompre avec certains comportements qui nuisent à la balle ronde depuis des décennies. L’arrivée à la tête de la fédé de A2F pourra-t-elle suffire pour mettre fin à une gestion qui laisse à désirer et pourra-t-elle rehausser le football national vers le professionnalisme ? Beaucoup d’observateurs sont sceptiques à ce sujet mais à « Libé sport », on reste optimiste !