Festival international du film de femmes de Salé : Une sixième édition aux couleurs argentines


ALAIN BOUITHY
Mardi 4 Septembre 2012

Festival international du film de femmes de Salé : Une sixième édition aux couleurs argentines
La ville de Salé met à l’honneur le cinéma argentin, à l’occasion de la sixième édition du Festival international du film de femmes (FIFFS) qu’elle accueille, du 17 au 22 septembre courant.
Organisée par l’Association Bouregreg, cette édition va s’ouvrir avec la projection du film «Almanya» de la réalisatrice Yasmine Samdereli. Une production allemande réalisée en 2012.
Pour sa sixième édition, le FIFFS met en compétition douze productions récentes et «représentant la diversité et la richesse culturelles et cinématographiques de la création féminine du monde entier», soulignent les organisateurs.
Présidé par l’Indienne Aruna Vasudev, considérée comme l’une des plus importantes personnalités du monde du cinéma asiatique, le jury décernera cinq prix aux meilleures productions en lice : le Grand Prix du Festival, Prix spécial du jury, Prix du meilleur scénario, Prix de la meilleure interprétation féminine et Prix de la meilleure interprétation masculine. La fondatrice du Festival annuel du cinéma asiatique de New Delhi et les autres membres du jury procèderont à la remise des récompenses lors de la cérémonie de clôture prévue samedi 22.
La sixième édition du FIFFS «marque le passage à la maturité (et) se positionne en tant que manifestation consacrée spécialement au «cinéma féminin», se réjouissent les organisateurs.
Outre la compétition officielle et l’hommage qu’elle rendra au cinéma argentin, indiquent-ils, cette édition propose des ateliers d’écriture de scénario encadrés par des professionnels marocains et étrangers, des projections spéciales de films et de documentaires et une fenêtre sur le long métrage marocain et le court métrage réalisé par des réalisatrices marocaines, jeunes talents.
Le programme comporte aussi une leçon de cinéma, inspirée du parcours riche et diversifié du réalisateur égyptien Ossama Fawzi et ouvrira «une fenêtre sur le cinéma indépendant par l’organisation d’un forum sur le sujet et par la projection d’une sélection de films représentant une génération de réalisateurs qui a émergé ces deux dernières décennies et ayant une sensibilité aux problèmes de la femme au Maghreb et au Machrek», précisent les promoteurs de ce rendez-vous consacré au «cinéma féminin».
Le Festival  débattra aussi autour du thème «Le cinéma indépendant : actualité et avenir» et s’intéressera, à cette occasion, à l’expérience de «Sundance Institute» aux U.S.A, l’Agence pour le cinéma indépendant et sa diffusion en France, la Chambre nationale des producteurs de films au Maroc et l’Association des réalisateurs de films en Tunisie.
Enfin, parallèlement à ces activités, le Festival rendra un hommage posthume à Nouzha Drissi,  fondatrice de Festival international du documentaire d’Agadir ainsi qu’Amina Rachid (actrice marocaine de radio, de théâtre, de télévision et de cinéma),  Taisser Fahmy (comédienne égyptienne) et à Fatemeh Motamed Arya, comédienne et militante iranienne des droits de la femme et de l’enfant.
La sixième édition du FIFFS est organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

12 films en compétition officielle
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 «Djeca» d’Aida Begic (Bosnie-Herzégovine, Allemagne, France, Turquie)
. «L’enfant d’en haut» d’Ursula Meier (Suisse, France)
. «Androman, de sang et de charbon» de Az El Arab Alaoui Mharzi (Maroc)
. «Rania» de Roberta Marques (Brésil)
. «Violeta s’en est allée au ciel» d’Andrés Wood (Chili, Argentine, Brésil, Espagne)
. «Le secret de l’enfant fourmi» de Christine François (France, Bénin)
. «Asmae», d’Amr Salama (Egypte)
. «L’amour et rien d’autre» de Jan Schomburg (Allemagne)
. «Hanezu» de Naomi Kawase (Japon)
. «Ingrid Jonker» de Paula Van Der Oest, (Pays-Bas, Allemagne, Afrique du Sud)
. «Portrait au crépuscule» d’Angélina Nikonova (Russie)
. «La dernière piste» de Kelly Reichardt (Etats-Unis).


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