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Depuis sa déclaration soutenant
l'autonomie et la marocanité
des provinces sahariennes et ce qui s'en est suivi, le domicile parental de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud
est devenu une escale
inévitable pour tout voyageur
qui se rend à Smara.
Le devenir de ce militant préoccupe tout patriote marocain ayant suivi
les différentes étapes
des souffrances que lui a fait subir
et continue de le faire le Polisario
à travers sa séquestration d'abord puis son éloignement de son épouse, sa mère et ses enfants, ensuite. Le Polisario
l’a tosturé parce qu'il a eu, un jour,
le courage de dire à haute voix ce que beaucoup de Sahraouis des camps
de Tindouf et d'ailleurs, pensent :
le souhait d'une autonomie
sous souveraineté marocaine.
Parce qu'il a eu le courage de dire que les Sahraouis en ont assez
des souffrances dans les camps
du Polisario.
A défaut du père et du frère cadet de Mustapha qui étaient tous les deux absents, nous avons rencontré la sœur cadette, Fatma qui suit avec la même préoccupation la situation de son frère.
Libé : L'opinion publique, avec tout ce qui se passe autour de nous, en Tunisie, en Egypte, en Libye et ailleurs, commence à oublier le sort de votre frère. Qu'en est-il devenu ?
Fatma Idrissi Sidi Mauloud : Quelle que soit l'importance ou la gravité des évènements que vous avez cités, ils ne peuvent nous faire oublier Moustapha, sa situation et celle de ses enfants.
Mustapha est toujours à Nouakchott où la délégation du HCR continue à lui faire des promesses non tenues de lui trouver un pays d'accueil. Il continue, donc, d'attendre comme ses enfants et nous-mêmes, qu'une solution soit trouvée à son cas.
Quelle est sa situation actuelle ?
Sa situation qui n'est pas enviable est celle d’une personne loin de ses parents et de ses enfants. Un exilé qui ne peut quitter sa terre d'accueil qui, malgré toute l'attention dont il est entouré, demeure, apatride et souffre le martyre.
On prétend que le HCR lui aurait trouvé refuge en Espagne…
Même si c’est vrai, Mustapha veut rejoindre sa famille et jouir de toutes ses libertés à côté de sa mère, son épouse et ses enfants, ce que le Polisario lui interdit.
Cependant, le HCR lui aurait proposé des pays lointains où il serait définitivement coupé des siens. Et c'est ce qu’il a refusé.
Avez-vous des contacts avec les enfants de Mustapha dans les camps? Est-ce qu'ils subissent des pressions ?
Même s’ils ne nous parlent pas de contraintes physiques, il est évident qu’ils sont traités d'enfants de traître, ne serait-ce que par leurs camarades à l'école, ce qui a des répercussions négatives sur l'avenir des enfants.
A Smara, on nous a dit que Mustapha vient de se remarier. Est-ce vrai ?
Vous savez, à Smara, les gens véhiculent des rumeurs qu'il ne faut pas toujours prendre au sérieux. Certaines de ces rumeurs sont allées, par exemple, jusqu'à dire que mon frère n'était pas emprisonné par le Polisario. Mais ce ne sont que des rumeurs auxquelles nous ne prêtons aucune attention. Mustapha ne nous a, en tout cas, pas informés de cette nouvelle qui nous aurait réjouis.
Ce qui est certain c'est que nous attendons avec impatience qu'il lui soit permis de rejoindre ses enfants ou qu'une terre d'asile, lui convenant, lui soit trouvée.
l'autonomie et la marocanité
des provinces sahariennes et ce qui s'en est suivi, le domicile parental de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud
est devenu une escale
inévitable pour tout voyageur
qui se rend à Smara.
Le devenir de ce militant préoccupe tout patriote marocain ayant suivi
les différentes étapes
des souffrances que lui a fait subir
et continue de le faire le Polisario
à travers sa séquestration d'abord puis son éloignement de son épouse, sa mère et ses enfants, ensuite. Le Polisario
l’a tosturé parce qu'il a eu, un jour,
le courage de dire à haute voix ce que beaucoup de Sahraouis des camps
de Tindouf et d'ailleurs, pensent :
le souhait d'une autonomie
sous souveraineté marocaine.
Parce qu'il a eu le courage de dire que les Sahraouis en ont assez
des souffrances dans les camps
du Polisario.
A défaut du père et du frère cadet de Mustapha qui étaient tous les deux absents, nous avons rencontré la sœur cadette, Fatma qui suit avec la même préoccupation la situation de son frère.
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Quelle est sa situation actuelle ?
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Même s’ils ne nous parlent pas de contraintes physiques, il est évident qu’ils sont traités d'enfants de traître, ne serait-ce que par leurs camarades à l'école, ce qui a des répercussions négatives sur l'avenir des enfants.
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Vous savez, à Smara, les gens véhiculent des rumeurs qu'il ne faut pas toujours prendre au sérieux. Certaines de ces rumeurs sont allées, par exemple, jusqu'à dire que mon frère n'était pas emprisonné par le Polisario. Mais ce ne sont que des rumeurs auxquelles nous ne prêtons aucune attention. Mustapha ne nous a, en tout cas, pas informés de cette nouvelle qui nous aurait réjouis.
Ce qui est certain c'est que nous attendons avec impatience qu'il lui soit permis de rejoindre ses enfants ou qu'une terre d'asile, lui convenant, lui soit trouvée.