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La date du 20 juillet constitue un tournant pour le militantisme de l’USFP. Il est nécessaire de se remémorer le cadre historique lorsque le parti subissait une répression féroce qui a connu son apogée avec les événements de 1963, l’enlèvement du martyr Ben Barka en 1965 et le procès de Marrakech.
La dernière réunion de la Commission administrative s’est tenue au domicile de Driss Ben Barka. Les réunions se tenaient d’habitude chez des militants et notamment chez Habib Cherkaoui.
En 1967, il y a eu la tentative de l’unification du parti et l’aile syndicale pour constituer un bloc solide mais les circonstances n’ont pas permis à cette union de voir le jour. Cependant, il était impératif de faire sortir l’action syndicale de sa léthargie et de redresser le parcours syndical. A l’époque, le Maroc traversait une conjoncture critique et subissait l’arbitraire absolu d’Oufkir, ce qui a donné lieu à plusieurs tentatives putschistes qui, heureusement, ont toutes échoué.
Pour surmonter cette phase cruciale, l’adhésion de Feu Abderrahim Bouabid, de par sa crédibilité historique ainsi que celle d’autres militants de la commission administrative dont les frères Omar Benjelloun et Mohamed Elyazghi, étaient nécessaires.
Et je me souviens que l’esprit de Mehdi Ben Barka était toujours présent à tel point que nous croyions qu’il était toujours en vie. Au fait, la thèse de l’enlèvement prévalait et pour preuve, le nom du martyr figurait toujours sur la liste des membres de la direction du parti.
Personnellement, Mehdi, comme certains militants du parti, m’impressionnait. Je voudrais également corriger une assertion historique du journaliste Herman du journal Le Monde qui soutenait que ce qui arrivait était seulement l’œuvre du « groupe de Rabat », alors qu’en réalité Casablanca et bien d’autres régions du pays participaient à ce mouvement.
Le passage de l’UNFP à l’USFP était une décision courageuse. Ce qui était une préparation au Congrès extraordinaire de 1975. A cette époque, la question du Sahara commençait à être évoquée, ce qui avait précipité la tenue du Congrès. Au cours de cette étape, le parti allait perdre l’un de ses leaders et fondateurs en l’occurrence Omar Benjelloun, que Dieu ait son âme, et qui a joué un rôle prépondérant dans les préparatifs et les décisions prises. Nous avons perdu en lui le politicien et le syndicaliste.
Il faut dire que les événements de 1973 avaient ralenti quelque peu notre dynamique initiale sans pour autant stopper l’élan du parcours de l’USFP.
La dernière réunion de la Commission administrative s’est tenue au domicile de Driss Ben Barka. Les réunions se tenaient d’habitude chez des militants et notamment chez Habib Cherkaoui.
En 1967, il y a eu la tentative de l’unification du parti et l’aile syndicale pour constituer un bloc solide mais les circonstances n’ont pas permis à cette union de voir le jour. Cependant, il était impératif de faire sortir l’action syndicale de sa léthargie et de redresser le parcours syndical. A l’époque, le Maroc traversait une conjoncture critique et subissait l’arbitraire absolu d’Oufkir, ce qui a donné lieu à plusieurs tentatives putschistes qui, heureusement, ont toutes échoué.
Pour surmonter cette phase cruciale, l’adhésion de Feu Abderrahim Bouabid, de par sa crédibilité historique ainsi que celle d’autres militants de la commission administrative dont les frères Omar Benjelloun et Mohamed Elyazghi, étaient nécessaires.
Et je me souviens que l’esprit de Mehdi Ben Barka était toujours présent à tel point que nous croyions qu’il était toujours en vie. Au fait, la thèse de l’enlèvement prévalait et pour preuve, le nom du martyr figurait toujours sur la liste des membres de la direction du parti.
Personnellement, Mehdi, comme certains militants du parti, m’impressionnait. Je voudrais également corriger une assertion historique du journaliste Herman du journal Le Monde qui soutenait que ce qui arrivait était seulement l’œuvre du « groupe de Rabat », alors qu’en réalité Casablanca et bien d’autres régions du pays participaient à ce mouvement.
Le passage de l’UNFP à l’USFP était une décision courageuse. Ce qui était une préparation au Congrès extraordinaire de 1975. A cette époque, la question du Sahara commençait à être évoquée, ce qui avait précipité la tenue du Congrès. Au cours de cette étape, le parti allait perdre l’un de ses leaders et fondateurs en l’occurrence Omar Benjelloun, que Dieu ait son âme, et qui a joué un rôle prépondérant dans les préparatifs et les décisions prises. Nous avons perdu en lui le politicien et le syndicaliste.
Il faut dire que les événements de 1973 avaient ralenti quelque peu notre dynamique initiale sans pour autant stopper l’élan du parcours de l’USFP.
Les membres de la commission administrative en 1972
Liste des noms des membres de la commission administrative nationale et membres assesseurs ayant pris les décisions historiques du 30 juillet 1972:
Abderrahim Bouabid
Abderrahmane El Youssoufi
Mohamed El Basri
Mehdi Ben Barka
Abdellatif Benjelloun
Mohamed Mansour
Mohamed Lahbabi
Mehdi Alaoui
Mohamed Lahbib Forqani
Omar Benjelloun
Mohamed Elyazghi
Abdelouahed Radi
Mohamed Meknassi
Mohamed Bensaid
D. Mohamed Belmokhtar
Omar Masfioui
Said Bouniilate
Mohamed Lakhsassi
Mohamed Aït Kaddour
Abdelaziz Bennani
Mohamed Naciri
Abdelmoumni Ismaïl
Abderrahman Elkadiri
Mohamed Abed Eljabiri
Omar Sahili
Taïeb Bennani
Mohamed Filahi
Mohamed Nassrallah
Bouchaïb Riad
Mohamed El Abdi
Taïeb Srifi
Mohamed Jaouhar
Abderrahmane Benamrou
Ahmed Qalilou
Mohamed Hihi
Mohamed Haloui
Ahmed Benkadi
Mohamed Ouadie El Assafi
Mohamed Amrani
Liste des noms des membres de la commission administrative nationale et membres assesseurs ayant pris les décisions historiques du 30 juillet 1972:
Abderrahim Bouabid
Abderrahmane El Youssoufi
Mohamed El Basri
Mehdi Ben Barka
Abdellatif Benjelloun
Mohamed Mansour
Mohamed Lahbabi
Mehdi Alaoui
Mohamed Lahbib Forqani
Omar Benjelloun
Mohamed Elyazghi
Abdelouahed Radi
Mohamed Meknassi
Mohamed Bensaid
D. Mohamed Belmokhtar
Omar Masfioui
Said Bouniilate
Mohamed Lakhsassi
Mohamed Aït Kaddour
Abdelaziz Bennani
Mohamed Naciri
Abdelmoumni Ismaïl
Abderrahman Elkadiri
Mohamed Abed Eljabiri
Omar Sahili
Taïeb Bennani
Mohamed Filahi
Mohamed Nassrallah
Bouchaïb Riad
Mohamed El Abdi
Taïeb Srifi
Mohamed Jaouhar
Abderrahmane Benamrou
Ahmed Qalilou
Mohamed Hihi
Mohamed Haloui
Ahmed Benkadi
Mohamed Ouadie El Assafi
Mohamed Amrani