Autres articles
-
Jérôme Despey : A mon arrivée à la présidence du SIA, je voulais vraiment mettre un pays ami à l'honneur comme le Maroc
-
Pr Simon Jonas Ategbo : «Mutualiser les efforts des différentes sociétés africaines de pédiatrie»
-
Fethallah Mohammed : "Le manque de soutien et de formation ainsi que l’absence de relève ont précipité le déclin de la Renaissance Sportive de Settat"
-
Redouane Jiyed : Nous sommes appelés à apporter tout le soutien à la nouvelle génération d'arbitres et leur offrir l’opportunité de démontrer leurs compétences
-
Aurore Vinot : Je suis fascinée par la vitalité et la diversité de la scène artistique marocaine

Voilà des jeunes créateurs qui essayent de
s’exprimer
à travers le rap, ce genre musical qui a fait l’heur de la jeunesse marocaine depuis le début du siècle. Les Jay-bine excellent en la matière. Ils
traitent dans leurs chansons
de sujets sociaux,
spécialement
du quotidien d’une jeunesse éprise de
changement.
Libé: Pouvez-vous nous parler un peu de votre groupe ?
Jay-bine : Notre groupe se compose de deux jeunes rappeurs, Mehdi Benomar surnommé le cœur du peuple (9ELB CHE3B) et Mouad El Allaoui, le fils du bled (Weld L’bled). Notre première rencontre a eu lieu en 2008. Après un petit duo qui s'appelait «La vie de la rue » (7yat Zan9a) et grâce aussi à la participation dans différents festivals, on a constaté que nous avons des affinités artistiques. Nous avons décidé par la suite de créer notre groupe :"Jay-bine".
Quels sont les grands sujets traités par votre groupe ? Et pourquoi le choix du rap?
Nous sommes un jeune groupe, donc nous essayons dans bon nombre de nos chansons et albums, de traiter des sujets relatifs à la jeunesse et à ses problèmes, inspirations et rêves. Effectivement, notre société et son développement sont les véritables sujets sur lesquels nous travaillons. Concernant le choix du style, nous pouvons dire que c’est lui qui nous a choisis. Automatiquement, nous parlons de la nouvelle vague, celle du rap. Donc ce qui nous intéresse, c’est de véhiculer notre message à travers un style propre dédié aux jeunes et à toutes les catégories de la société.
Pourquoi la jeunesse comme sujet de votre réflexion ?
D’abord, nous sommes des jeunes, donc nous connaissons bien les problèmes qui touchent cette catégorie, ses besoins et ses rêves. Comme vous le savez tous, les jeunes sont un moteur mobilisateur de la société… Ils sont l’avenir de notre pays.
Parviendrez-vous à communiquer avec les jeunes ?
Nous venons de terminer notre album. Et nous sommes invités à participer comme chaque année au Festival national de la pomme d’Imouzzer Kander. Nous pouvons dire que nos spectacles sont appréciés. Nous souhaitons aussi que d’autres festivals nous invitent à participer et diffuser ce genre de musique surtout parmi les jeunes.
Que pensez-vous de l'avenir de la musique du rap chez nous au Maroc ?
Pour nous, franchement, c’est un avenir ambigu dans la mesure où bon nombre de groupes de rap ont disparu. En revanche, les nouveaux styles de musique proprement jeune ont créé une certaine concurrence. Nous souhaitons que cette diversité enrichisse la jeune scène artistique.
Quels sont les problèmes que vous avez rencontrés?
Malheureusement, nous parlons toujours d’une absence presque totale du soutien au niveau matériel. Tout ce qu’il fallait entreprendre, nous le faisons en comptant sur nos propres moyens financiers. Nous souhaitons que les responsables aident un peu ces petits groupes de jeunes artistes.
Que signifie l'art pour vous et la musique en particulier?
Nous nous sentons bien dans l’art. C’est un moyen de dévoiler notre malaise et un lieu de sérénité et de méditation. L’art pour nous, c’est la vie.
s’exprimer
à travers le rap, ce genre musical qui a fait l’heur de la jeunesse marocaine depuis le début du siècle. Les Jay-bine excellent en la matière. Ils
traitent dans leurs chansons
de sujets sociaux,
spécialement
du quotidien d’une jeunesse éprise de
changement.
Libé: Pouvez-vous nous parler un peu de votre groupe ?
Jay-bine : Notre groupe se compose de deux jeunes rappeurs, Mehdi Benomar surnommé le cœur du peuple (9ELB CHE3B) et Mouad El Allaoui, le fils du bled (Weld L’bled). Notre première rencontre a eu lieu en 2008. Après un petit duo qui s'appelait «La vie de la rue » (7yat Zan9a) et grâce aussi à la participation dans différents festivals, on a constaté que nous avons des affinités artistiques. Nous avons décidé par la suite de créer notre groupe :"Jay-bine".
Quels sont les grands sujets traités par votre groupe ? Et pourquoi le choix du rap?
Nous sommes un jeune groupe, donc nous essayons dans bon nombre de nos chansons et albums, de traiter des sujets relatifs à la jeunesse et à ses problèmes, inspirations et rêves. Effectivement, notre société et son développement sont les véritables sujets sur lesquels nous travaillons. Concernant le choix du style, nous pouvons dire que c’est lui qui nous a choisis. Automatiquement, nous parlons de la nouvelle vague, celle du rap. Donc ce qui nous intéresse, c’est de véhiculer notre message à travers un style propre dédié aux jeunes et à toutes les catégories de la société.
Pourquoi la jeunesse comme sujet de votre réflexion ?
D’abord, nous sommes des jeunes, donc nous connaissons bien les problèmes qui touchent cette catégorie, ses besoins et ses rêves. Comme vous le savez tous, les jeunes sont un moteur mobilisateur de la société… Ils sont l’avenir de notre pays.
Parviendrez-vous à communiquer avec les jeunes ?
Nous venons de terminer notre album. Et nous sommes invités à participer comme chaque année au Festival national de la pomme d’Imouzzer Kander. Nous pouvons dire que nos spectacles sont appréciés. Nous souhaitons aussi que d’autres festivals nous invitent à participer et diffuser ce genre de musique surtout parmi les jeunes.
Que pensez-vous de l'avenir de la musique du rap chez nous au Maroc ?
Pour nous, franchement, c’est un avenir ambigu dans la mesure où bon nombre de groupes de rap ont disparu. En revanche, les nouveaux styles de musique proprement jeune ont créé une certaine concurrence. Nous souhaitons que cette diversité enrichisse la jeune scène artistique.
Quels sont les problèmes que vous avez rencontrés?
Malheureusement, nous parlons toujours d’une absence presque totale du soutien au niveau matériel. Tout ce qu’il fallait entreprendre, nous le faisons en comptant sur nos propres moyens financiers. Nous souhaitons que les responsables aident un peu ces petits groupes de jeunes artistes.
Que signifie l'art pour vous et la musique en particulier?
Nous nous sentons bien dans l’art. C’est un moyen de dévoiler notre malaise et un lieu de sérénité et de méditation. L’art pour nous, c’est la vie.