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Libération : Votre film s’intitule «Un film». Pourquoi avoir choisi ce titre?
Mohamed Achaour : Mon choix participe du fait que mon long métrage raconte le processus de création et de construction d’un film, à partir de l’imaginaire, des rêves et des fantasmes d’un jeune réalisateur. Donc je ne cherchais pas à ce que le titre interpelle, mais je voulais exprimer une logique, par rapport à l’histoire que je relate. Et ça raconte justement celle d’un film. Un film dans la vie. Un film dans la fiction.
Quel message voulez-vous précisément transmettre à travers ce film ?
Un message de clarté, d’honnêteté et de sincérité. Qu’on arrête un peu d’être schizophrène et hypocrite, vis-à-vis de nous-mêmes, de nos manières de réagir et de celles des autres également. Ce film est l’histoire de quelqu’un qui nous dit qui il est, sans autocensure.
Votre premier long métrage a démarré sur les chapeaux de roue parce qu’il a été primé au Festival de Tanger.
Oui, c’est mon premier long métrage. Je suis très content qu’il ait été primé. Cela veut dire que c’est un film touchant, qui a plu aux gens. Nous n’avons ménagé aucun effort pour le réaliser, car nous y croyons.
Votre film a peut-être dépassé quelques lignes rouges du cinéma marocain. Ne craignez-vous pas la censure ?
Pour l’instant, il n’y a pas eu de problème avec la censure. Mais ce film ne passera certainement pas à la télévision marocaine. Et ça, je peux le comprendre. Il a été projeté au Festival national de Tanger, vu par tout le monde, et il sort dans les salles le 2 novembre. Il a été interdit aux moins de 16 ans. Cela aussi je le comprends parfaitement. Mais il n’y a pas eu de censure.
Vous faites partie d’une nouvelle génération de réalisateurs marocains. Quel regard portez-vous sur le cinéma national?
Je pense qu’il faut d’abord voir ce qui manque à notre cinéma national. De l’avis de tous, il y a une carence au niveau des scénarios. Mais on devrait bien avouer que la production marocaine s’est multipliée ces dernières années. On arrive à produire une moyenne de 20 films par an. Parmi lesquels, il y a des films novateurs au niveau du style, du langage et de la liberté du ton. Nous sommes appelés à travailler davantage et à assumer nos responsabilités. Et c’est ainsi qu’on fera évoluer le cinéma marocain.
Mohamed Achaour : Mon choix participe du fait que mon long métrage raconte le processus de création et de construction d’un film, à partir de l’imaginaire, des rêves et des fantasmes d’un jeune réalisateur. Donc je ne cherchais pas à ce que le titre interpelle, mais je voulais exprimer une logique, par rapport à l’histoire que je relate. Et ça raconte justement celle d’un film. Un film dans la vie. Un film dans la fiction.
Quel message voulez-vous précisément transmettre à travers ce film ?
Un message de clarté, d’honnêteté et de sincérité. Qu’on arrête un peu d’être schizophrène et hypocrite, vis-à-vis de nous-mêmes, de nos manières de réagir et de celles des autres également. Ce film est l’histoire de quelqu’un qui nous dit qui il est, sans autocensure.
Votre premier long métrage a démarré sur les chapeaux de roue parce qu’il a été primé au Festival de Tanger.
Oui, c’est mon premier long métrage. Je suis très content qu’il ait été primé. Cela veut dire que c’est un film touchant, qui a plu aux gens. Nous n’avons ménagé aucun effort pour le réaliser, car nous y croyons.
Votre film a peut-être dépassé quelques lignes rouges du cinéma marocain. Ne craignez-vous pas la censure ?
Pour l’instant, il n’y a pas eu de problème avec la censure. Mais ce film ne passera certainement pas à la télévision marocaine. Et ça, je peux le comprendre. Il a été projeté au Festival national de Tanger, vu par tout le monde, et il sort dans les salles le 2 novembre. Il a été interdit aux moins de 16 ans. Cela aussi je le comprends parfaitement. Mais il n’y a pas eu de censure.
Vous faites partie d’une nouvelle génération de réalisateurs marocains. Quel regard portez-vous sur le cinéma national?
Je pense qu’il faut d’abord voir ce qui manque à notre cinéma national. De l’avis de tous, il y a une carence au niveau des scénarios. Mais on devrait bien avouer que la production marocaine s’est multipliée ces dernières années. On arrive à produire une moyenne de 20 films par an. Parmi lesquels, il y a des films novateurs au niveau du style, du langage et de la liberté du ton. Nous sommes appelés à travailler davantage et à assumer nos responsabilités. Et c’est ainsi qu’on fera évoluer le cinéma marocain.