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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Aujourd’hui, c’est Ahed Mohamed Bensouda qui nous parle essentiellement de son prochain projet :
Libé : Le grand public se demande où êtes-vous passé après « Lmchaoucha » ?
Mohamed Ahed Bensouda :Après Lmchaoucha, je change de cap et j'attaque les problèmes modernes de notre société, mais d'une manière pudique et surtout en œuvrant pour un Maroc libre et respectant la femme.
Mon prochain long métrage traite un phénomène qui fait partie des droits de la femme.
Et de quoi parle votre nouveau long-métrage?
Le sujet abordé par mon prochain film est universel. Le harcèlement sexuel n’est pas une spécificité marocaine. Cependant, la question prend une autre tournure dès qu’on jette un coup d’œil sur l’environnement législatif, relativement à cette question. Du coup, le problème prend une autre dimension empreinte de gravité. En effet, ceux qui pratiquent le harcèlement, sachant que la loi ne peut les punir, non seulement continuent à le faire, mais l’aggravent en passant à des actes plus agressifs et lourds de conséquences sur leurs victimes.
D’où les deux aspects exposés dans mon prochain film, c’est-à-dire, l’acte de harcèlement en tant que tel et les différentes démarches infructueuses de la personne harcelée.
Le déroulement du film sera soumis à des « timings » précis qui ont tous du sens, car le harcèlement est surtout une question de temps. Un temps extrêmement pénible pour les victimes qui vivent, chaque fois qu’elles mettent le pied dans l’entreprise, un véritable calvaire. Cela explique des actes inconcevables, puisque non avoués, d’abandon de l’emploi et de profondes dépressions.
Vous essayez de dire quoi exactement?
La législation ne suivant pas, c’est un véritable appel à réparation dans ce domaine. Aucune hésitation n’est permise, quand une partie de la société est agressée par une autre. Cette partie agressée est forcément faible. Il faut la protéger par un ensemble de lois pour incriminer les agresseurs. Il est plus qu’urgent que cette législation soit mise en chantier et rapidement applicable. Je pense, en tant que cinéaste marocain, qu’il est de mon devoir d'y participer.
Quel bilan faites-vous de l’année cinématographique au Maroc ?
Je pense que le bilan de cette année est positif et évolutif. Le cinéma marocain est présent à l'échelle internationale, au niveau de la production et de la promotion ; mais au niveau de la distribution et de l'exploitation, il y a beaucoup de choses à faire.
Quel livre vous accompagne-t-il en cette saison estivale ?
Cet été je suis branché «roman historique». Je rêve matin et soir d'images présentes dans ce fabuleux roman que j'ai entre les mains et qui m'offre un spectacle de grandeur et de fierté avec comme protagoniste un Marocain inconnu, qui a participé à l'histoire et à la naissance d'une grande nation, qui dirige le monde. Le roman en question est intitulé "Le fils du soleil", sur la vie et l'expédition de 1527 afin de conquérir la Floride, de Estevanico dit Mustapha Zemmouri. Un roman de Hamza Ben Driss Ottmani.
Et le dernier film que vous avez vu ?
Le dernier film que j'ai vu est celui de Woody Allen "Minuit à Paris".
Libé : Le grand public se demande où êtes-vous passé après « Lmchaoucha » ?
Mohamed Ahed Bensouda :Après Lmchaoucha, je change de cap et j'attaque les problèmes modernes de notre société, mais d'une manière pudique et surtout en œuvrant pour un Maroc libre et respectant la femme.
Mon prochain long métrage traite un phénomène qui fait partie des droits de la femme.
Et de quoi parle votre nouveau long-métrage?
Le sujet abordé par mon prochain film est universel. Le harcèlement sexuel n’est pas une spécificité marocaine. Cependant, la question prend une autre tournure dès qu’on jette un coup d’œil sur l’environnement législatif, relativement à cette question. Du coup, le problème prend une autre dimension empreinte de gravité. En effet, ceux qui pratiquent le harcèlement, sachant que la loi ne peut les punir, non seulement continuent à le faire, mais l’aggravent en passant à des actes plus agressifs et lourds de conséquences sur leurs victimes.
D’où les deux aspects exposés dans mon prochain film, c’est-à-dire, l’acte de harcèlement en tant que tel et les différentes démarches infructueuses de la personne harcelée.
Le déroulement du film sera soumis à des « timings » précis qui ont tous du sens, car le harcèlement est surtout une question de temps. Un temps extrêmement pénible pour les victimes qui vivent, chaque fois qu’elles mettent le pied dans l’entreprise, un véritable calvaire. Cela explique des actes inconcevables, puisque non avoués, d’abandon de l’emploi et de profondes dépressions.
Vous essayez de dire quoi exactement?
La législation ne suivant pas, c’est un véritable appel à réparation dans ce domaine. Aucune hésitation n’est permise, quand une partie de la société est agressée par une autre. Cette partie agressée est forcément faible. Il faut la protéger par un ensemble de lois pour incriminer les agresseurs. Il est plus qu’urgent que cette législation soit mise en chantier et rapidement applicable. Je pense, en tant que cinéaste marocain, qu’il est de mon devoir d'y participer.
Quel bilan faites-vous de l’année cinématographique au Maroc ?
Je pense que le bilan de cette année est positif et évolutif. Le cinéma marocain est présent à l'échelle internationale, au niveau de la production et de la promotion ; mais au niveau de la distribution et de l'exploitation, il y a beaucoup de choses à faire.
Quel livre vous accompagne-t-il en cette saison estivale ?
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Et le dernier film que vous avez vu ?
Le dernier film que j'ai vu est celui de Woody Allen "Minuit à Paris".









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