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Ceux qui
le connaissent en Allemagne et au Maroc l’appellent
l’ambassadeur. Kamal Kacimi est un acteur
interculturel qui jette
les ponts entre
la culture marocaine
et une culture
germanophone inconnue au Maroc, d’où
sa particularité. Son nom dans le monde du cinéma en Allemagne ne passe pas inaperçu.
C’est un producteur
incontournable
qui souhaite tourner
au Proche-Orient et
au Maghreb. Il est aussi parmi les rares
producteurs marocains que respectent
les professionnels
à Ouarzazate, Marrakech
et Erfoud.
Libé : A votre avis, comment attirer les grandes productions internationales au Maroc?
Kamal Kacimi : Il faut déployer davantage d’efforts au niveau de la publicité et de la promotion, notamment lors des festivals internationaux, afin de rendre visibles nos sites naturels et potentialités humaines et techniques. La Film Commission créée il y a deux années, se fixe cet objectif et je pense qu’on est déjà sur la bonne voie. Il ne faut pas focaliser les campagnes de promotion uniquement sur la France et les Etats-Unis, mais aussi les mener dans d’autres pays tels que l’Allemagne, la Russie, le Golfe, l’Asie et l’Amérique du Sud....Je pense qu’il faut encore proposer des tarifs compétitifs au niveau des billets d’avion, l’hôtellerie, la location de matériel. C’est de tout un circuit qu’il s’agit, et c’est l’image de tout un pays qui se trouve redorée.
Trouvez-vous que les autorités vous facilitent la tâche de tournage dans des sites comme Ouarzazate ?
Franchement, je n’ai pas l’habitude de jeter des fleurs. Il suffit de justifier d’une autorisation de tournage du CCM pour que les autorités vous facilitent toutes les tâches et vous accompagnent jusqu’au départ de l’équipe. En tout cas, et vu ma propre expérience, je n’ai jamais affronté des problèmes de ce genre.
Quel est le dernier film que vous avez tourné au Maroc ?
C’est un court-métrage intitulé «Hanna», coproduit avec la maison allemande Win Winders. Il s’agit d’un homme d’affaires allemand stressé qui vient passer ses vacances à Marrakech. Subitement, il tombe amoureux des yeux noirs d’une jeune fille «tatoueuse» à la place de Jamaâ El Fna. Il passera le reste de son voyage de Marrakech à Marzouga.
Qui en était le réalisateur?
C’est une Allemande Monika qui a donné 18 minutes de magnifiques images sur le Maroc dans toutes ses facettes.
Quelles sont les grandes productions que vous avez dirigées en tant que producteur?
Je cite sans classer «Madame Stinnes au tour du monde», «Gilgamesch», «Persopolis», «Tora Bora».
Vous travaillez sur trois pays : l’Allemagne, le Maroc et les Emirats arabes unis. Quel était votre objectif?
Après mes études en Allemagne, j’ai ouvert ma boite de production. Après j’ai commencé à élaborer des projets au Moyen-Orient d’abord, notamment en Palestine. Ensuite, j’ai pensé à une filiale à Dubai (Medias city), spécialisée notamment en publicité et films documentaires. Avec la dynamique du Festival international de Marrakech, j’ai ouvert ma boite à Marrakech : Rif Film Morocco, pour service et production au Maroc. Je joue généralement le rôle de passerelle entre les pays germanophones et les pays arabes, essentiellement le Maroc.
Quels sont vos derniers films?
Nos derniers films produits au Maroc sont «24 heures à Marrakech», «Sin palabras», et dernièrement «Hôtel Jimmy Hendrix».
Quels échos ont-ils les films que vous produisez ?
Le film tourné en Palestine «Al Mourowarouman» a remporté l’année dernière le Prix Youssef Chahine au festival du film de Rabat, «WithoutWords» (Sin palabras) a obtenu le 24 octobre dernier le Prix Noor du meilleur court métrage à «Arab Film Festival» de San Fransisco et en même temps le Prix de “Distinction for the sensitivity to the problems of immigrants” au Festival de Patras-Grèce, octobre 2010.
le connaissent en Allemagne et au Maroc l’appellent
l’ambassadeur. Kamal Kacimi est un acteur
interculturel qui jette
les ponts entre
la culture marocaine
et une culture
germanophone inconnue au Maroc, d’où
sa particularité. Son nom dans le monde du cinéma en Allemagne ne passe pas inaperçu.
C’est un producteur
incontournable
qui souhaite tourner
au Proche-Orient et
au Maghreb. Il est aussi parmi les rares
producteurs marocains que respectent
les professionnels
à Ouarzazate, Marrakech
et Erfoud.
Libé : A votre avis, comment attirer les grandes productions internationales au Maroc?
Kamal Kacimi : Il faut déployer davantage d’efforts au niveau de la publicité et de la promotion, notamment lors des festivals internationaux, afin de rendre visibles nos sites naturels et potentialités humaines et techniques. La Film Commission créée il y a deux années, se fixe cet objectif et je pense qu’on est déjà sur la bonne voie. Il ne faut pas focaliser les campagnes de promotion uniquement sur la France et les Etats-Unis, mais aussi les mener dans d’autres pays tels que l’Allemagne, la Russie, le Golfe, l’Asie et l’Amérique du Sud....Je pense qu’il faut encore proposer des tarifs compétitifs au niveau des billets d’avion, l’hôtellerie, la location de matériel. C’est de tout un circuit qu’il s’agit, et c’est l’image de tout un pays qui se trouve redorée.
Trouvez-vous que les autorités vous facilitent la tâche de tournage dans des sites comme Ouarzazate ?
Franchement, je n’ai pas l’habitude de jeter des fleurs. Il suffit de justifier d’une autorisation de tournage du CCM pour que les autorités vous facilitent toutes les tâches et vous accompagnent jusqu’au départ de l’équipe. En tout cas, et vu ma propre expérience, je n’ai jamais affronté des problèmes de ce genre.
Quel est le dernier film que vous avez tourné au Maroc ?
C’est un court-métrage intitulé «Hanna», coproduit avec la maison allemande Win Winders. Il s’agit d’un homme d’affaires allemand stressé qui vient passer ses vacances à Marrakech. Subitement, il tombe amoureux des yeux noirs d’une jeune fille «tatoueuse» à la place de Jamaâ El Fna. Il passera le reste de son voyage de Marrakech à Marzouga.
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C’est une Allemande Monika qui a donné 18 minutes de magnifiques images sur le Maroc dans toutes ses facettes.
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Je cite sans classer «Madame Stinnes au tour du monde», «Gilgamesch», «Persopolis», «Tora Bora».
Vous travaillez sur trois pays : l’Allemagne, le Maroc et les Emirats arabes unis. Quel était votre objectif?
Après mes études en Allemagne, j’ai ouvert ma boite de production. Après j’ai commencé à élaborer des projets au Moyen-Orient d’abord, notamment en Palestine. Ensuite, j’ai pensé à une filiale à Dubai (Medias city), spécialisée notamment en publicité et films documentaires. Avec la dynamique du Festival international de Marrakech, j’ai ouvert ma boite à Marrakech : Rif Film Morocco, pour service et production au Maroc. Je joue généralement le rôle de passerelle entre les pays germanophones et les pays arabes, essentiellement le Maroc.
Quels sont vos derniers films?
Nos derniers films produits au Maroc sont «24 heures à Marrakech», «Sin palabras», et dernièrement «Hôtel Jimmy Hendrix».
Quels échos ont-ils les films que vous produisez ?
Le film tourné en Palestine «Al Mourowarouman» a remporté l’année dernière le Prix Youssef Chahine au festival du film de Rabat, «WithoutWords» (Sin palabras) a obtenu le 24 octobre dernier le Prix Noor du meilleur court métrage à «Arab Film Festival» de San Fransisco et en même temps le Prix de “Distinction for the sensitivity to the problems of immigrants” au Festival de Patras-Grèce, octobre 2010.