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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, tous avec pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour vous parler de leurs derniers travaux et vous informer de quelques activités estivales. Mohamed Nadif trace ici les frontières entre comédien et réalisateur…
Libé : Parlez-nous de votre dernier film cette saison ?
M. N : Mon dernier film est en chantier depuis trois ans. Il s’agit de « Andalousie, mon amour ! » (Al Andalus mounamour !), mon 1er long-métrage. La 1ère année a été consacrée à l’écriture du scénario et à la recherche d’un financement, la suivante, à la préparation et au tournage, et cette année à la post-production et à la sortie en salle au Maroc. Au fond, cette expérience a démarré bien avant, à Paris, suite à ma rencontre avec Omar Saghi, l’auteur du scénario du film. Brièvement, c’est une comédie qui traite de l’immigration clandestine, mais d’une manière singulière, c’est-à-dire à la fois grave et cocasse proche de la comédie à l’italienne. Il s’agit, et sans vendre la mèche, de deux jeunes étudiants de Casablanca, Saïd et Amine, qui rêvent d'Europe. Ils se retrouvent dans un petit village au Nord du Maroc. Avec l'aide d’un instituteur, ils prennent une barque pour la côte européenne. Mais ils font naufrage. La mer rejette Amine sur la côte du village. Saïd échoue sur une plage andalouse. Mais l’Andalousie semble étrange pour Saïd. Et Amine, dans le village marocain, observe d'étranges phénomènes...
Réalisateur, acteur, scénariste… quel statut aimes-tu le plus ?
J’ai toujours voulu et aimé être acteur. D’ailleurs, je suis lauréat de l’Institut supérieur d’art dramatique d’animation culturelle (ISADAC) en tant qu’acteur. Le statut de metteur en scène de théâtre, en premier lieu, s’est imposé à moi parce que j’étais à la recherche d’un choix esthétique qu’on ne me proposait pas en tant que comédien, surtout que je jouais dans mes pièces. C’est aussi une initiative personnelle pour travailler en tant qu’acteur, et faire travailler d’autres, bien sûr. Quand je suis passé à la réalisation, j’ai continué à passer devant et derrière la caméra. Bref, quand on a l’occasion de faire les trois, c’est-à-dire, écrire, réaliser et jouer, c’est une expérience riche et formidable.
Ramadan est-il pour vous un mois de travail ou de repos ?
Ramadan est un mois de spiritualité et de recueillement. Mes habitudes ne changent pas beaucoup. Mais ces dernières années, le Ramadan coïncide avec les vacances d’été. Pour moi, c’est un peu de travail, surtout le matin, et plus de repos l’après-midi. Car, l’après-midi, je ne suis pas du tout rentable.
Quel livre vous accompagne-t-il en cette saison estivale ?
Je relis en ce moment, avec un grand plaisir, « Crime et châtiment » de Dostoïvski. En fait, je suis allé à la médiathèque pour emprunter des livres pour mes enfants et moi. J’ai vu une personne qui le restituait. Ça m’a donné envie de le redécouvrir parce que je l’ai lu très jeune.
Libé : Parlez-nous de votre dernier film cette saison ?
M. N : Mon dernier film est en chantier depuis trois ans. Il s’agit de « Andalousie, mon amour ! » (Al Andalus mounamour !), mon 1er long-métrage. La 1ère année a été consacrée à l’écriture du scénario et à la recherche d’un financement, la suivante, à la préparation et au tournage, et cette année à la post-production et à la sortie en salle au Maroc. Au fond, cette expérience a démarré bien avant, à Paris, suite à ma rencontre avec Omar Saghi, l’auteur du scénario du film. Brièvement, c’est une comédie qui traite de l’immigration clandestine, mais d’une manière singulière, c’est-à-dire à la fois grave et cocasse proche de la comédie à l’italienne. Il s’agit, et sans vendre la mèche, de deux jeunes étudiants de Casablanca, Saïd et Amine, qui rêvent d'Europe. Ils se retrouvent dans un petit village au Nord du Maroc. Avec l'aide d’un instituteur, ils prennent une barque pour la côte européenne. Mais ils font naufrage. La mer rejette Amine sur la côte du village. Saïd échoue sur une plage andalouse. Mais l’Andalousie semble étrange pour Saïd. Et Amine, dans le village marocain, observe d'étranges phénomènes...
Réalisateur, acteur, scénariste… quel statut aimes-tu le plus ?
J’ai toujours voulu et aimé être acteur. D’ailleurs, je suis lauréat de l’Institut supérieur d’art dramatique d’animation culturelle (ISADAC) en tant qu’acteur. Le statut de metteur en scène de théâtre, en premier lieu, s’est imposé à moi parce que j’étais à la recherche d’un choix esthétique qu’on ne me proposait pas en tant que comédien, surtout que je jouais dans mes pièces. C’est aussi une initiative personnelle pour travailler en tant qu’acteur, et faire travailler d’autres, bien sûr. Quand je suis passé à la réalisation, j’ai continué à passer devant et derrière la caméra. Bref, quand on a l’occasion de faire les trois, c’est-à-dire, écrire, réaliser et jouer, c’est une expérience riche et formidable.
Ramadan est-il pour vous un mois de travail ou de repos ?
Ramadan est un mois de spiritualité et de recueillement. Mes habitudes ne changent pas beaucoup. Mais ces dernières années, le Ramadan coïncide avec les vacances d’été. Pour moi, c’est un peu de travail, surtout le matin, et plus de repos l’après-midi. Car, l’après-midi, je ne suis pas du tout rentable.
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