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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Bouhcini évoque l’ambiance du tournage d’Al Farouk», auquel il a pris part aux côtés de plusieurs comédiens arabes :
Libé : Où est-il passé le «Mejdoub» du cinéma marocain ces derniers temps ?
Abdeslam Bouhcini : Je suis toujours présent. J’ai une série de projets que je suis en train de réaliser un peu dans l’ombre. Je suis partagé entre le cinéma international, la télévision arabe ainsi que quelques productions marocaines. Je viens d’achever le tournage d’une série française pour Canal Plus "Kaboul kitchen", et je me trouve actuellement à Damas pour les besoins du feuilleton « Al Farouk » réalisé par le grand Hatim Ali.
De quoi parle « Al Farouk » ?
Il s’agit de la forte personnalité du compagnon du prophète Omar Ibn Al Khattab. J’interprète un rôle principal. J’étais choisi dans un casting parmi de nombreux comédiens arabes. Nous tournons dans la région de Damas, les conditions de tournage sont appropriées, mais la situation est difficile, en raison des manifestations et protestations quotidiennes. Il faut avouer que ce qui se passe ailleurs dans les autres villes, notamment à Hama, impacte le côté psychologique : une grande pression sur toute l’équipe. L’on est actuellement en train de tourner les dernières séquences.
Et votre rôle dans ce feuilleton ?
Il s’agit d’Abdallah Ibn Souhail, fils de Souhail Ibn Amr, qui reste l’un des premiers jeunes Koraichis à s’être reconvertis en Islam et à avoir défendu la da’wa. Il l’a fait bien avant son père, et va même prendre part à la grande et célèbre bataille de Badr, alors que son père était de l’autre côté. C’est vraiment très complexe, dans la mesure où le personnage demande une grande présence psychologique.
L’on a pu savoir que tu poursuis également tes études. Pouvons-nous savoir en quelle branche ?
Effectivement je me suis inscrit cette année dans un master à la Faculté des lettres de Mohammedia, dans une branche relative à l’art dramatique. Bientôt, je serai en 2-ème année. Je ressens ce besoin vital d’études, pour compléter ma culture académique en matière artistique. Les études et la formation sont un outil indispensable pour développer son niveau, accompagner les nouveautés et pouvoir créer.
Vous avez du goût pour le théâtre. Etes-vous monté sur les planches cette année ? Quels sont les projets réalisés cette année ?
Franchement, les planches me manquent beaucoup. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas monté sur une scène. J’aimerais bien retrouver le travail théâtral, car rien ne peut remplacer cet amour, cette passion et cette fierté d’être sur scène et de jouer un personnage.
Ramadan est-il un mois de travail ou de repos pour vous ?
Pour moi, le Ramadan est un mois comme les autres, avec une légère différence et une spécificité qui est le jeûne et le changement du quotidien. Mais cela reste tout de même un mois de travail, de sport et de repos.
Quel livre vous accompagne-t-il en cette saison estivale ?
Je pense qu’il est difficile de lire en période de tournage, car à la fin du travail, nous nous trouvons fort épuisés, ce qui ne facilite pas la lecture.
Libé : Où est-il passé le «Mejdoub» du cinéma marocain ces derniers temps ?
Abdeslam Bouhcini : Je suis toujours présent. J’ai une série de projets que je suis en train de réaliser un peu dans l’ombre. Je suis partagé entre le cinéma international, la télévision arabe ainsi que quelques productions marocaines. Je viens d’achever le tournage d’une série française pour Canal Plus "Kaboul kitchen", et je me trouve actuellement à Damas pour les besoins du feuilleton « Al Farouk » réalisé par le grand Hatim Ali.
De quoi parle « Al Farouk » ?
Il s’agit de la forte personnalité du compagnon du prophète Omar Ibn Al Khattab. J’interprète un rôle principal. J’étais choisi dans un casting parmi de nombreux comédiens arabes. Nous tournons dans la région de Damas, les conditions de tournage sont appropriées, mais la situation est difficile, en raison des manifestations et protestations quotidiennes. Il faut avouer que ce qui se passe ailleurs dans les autres villes, notamment à Hama, impacte le côté psychologique : une grande pression sur toute l’équipe. L’on est actuellement en train de tourner les dernières séquences.
Et votre rôle dans ce feuilleton ?
Il s’agit d’Abdallah Ibn Souhail, fils de Souhail Ibn Amr, qui reste l’un des premiers jeunes Koraichis à s’être reconvertis en Islam et à avoir défendu la da’wa. Il l’a fait bien avant son père, et va même prendre part à la grande et célèbre bataille de Badr, alors que son père était de l’autre côté. C’est vraiment très complexe, dans la mesure où le personnage demande une grande présence psychologique.
L’on a pu savoir que tu poursuis également tes études. Pouvons-nous savoir en quelle branche ?
Effectivement je me suis inscrit cette année dans un master à la Faculté des lettres de Mohammedia, dans une branche relative à l’art dramatique. Bientôt, je serai en 2-ème année. Je ressens ce besoin vital d’études, pour compléter ma culture académique en matière artistique. Les études et la formation sont un outil indispensable pour développer son niveau, accompagner les nouveautés et pouvoir créer.
Vous avez du goût pour le théâtre. Etes-vous monté sur les planches cette année ? Quels sont les projets réalisés cette année ?
Franchement, les planches me manquent beaucoup. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas monté sur une scène. J’aimerais bien retrouver le travail théâtral, car rien ne peut remplacer cet amour, cette passion et cette fierté d’être sur scène et de jouer un personnage.
Ramadan est-il un mois de travail ou de repos pour vous ?
Pour moi, le Ramadan est un mois comme les autres, avec une légère différence et une spécificité qui est le jeûne et le changement du quotidien. Mais cela reste tout de même un mois de travail, de sport et de repos.
Quel livre vous accompagne-t-il en cette saison estivale ?
Je pense qu’il est difficile de lire en période de tournage, car à la fin du travail, nous nous trouvons fort épuisés, ce qui ne facilite pas la lecture.