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Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Aujourd’hui, l’artiste peintre Mhammed Cherifi vous brosse un tableau de couleurs d’une année artistique pleine de succès.
Libé : A quoi attribuez-vous le franc succès de vos expositions cette année ?
M.C :Le succès de mes expositions cette année est dû à mon parcours plastique et à une énergie dédiée aux recherches permanentes. Je recherche le beau et l’esthétique associés aux différentes thématiques. C’est une recherche basée sur ma conception philosophique de la cause plastique et humaniste. Je crois toujours que l'artiste, en quelque sorte, est un maître qui peut guider le goût et le savoir-vivre de l'être. Il peut associer le beau à l'agréable, forger la culture de son propre pays et celle de l'humanité. Je peux dire que l'originalité d'une démarche artistique réside dans l’esprit de recherche. Pour preuve, la présentation chorégraphique des étudiants de l'ESADAC sous la direction de Elhaouass Abdelmajid, spectacle inspiré de mon œuvre " Rives " dans une atmosphère musicale on life avec tous les effets visuels et sonores. On peut dire que l'exposition en général a atteint son objectif et sa réussite : "l'Originalité". Ceci dit, je dois aussi saluer l’effort d’accompagnement médiatique qui a bien servi mes expositions.
Quelles sont les étapes de votre parcours en tant qu’artiste peintre ?
Les étapes de mon parcours artistique datent depuis fin 70, lorsque j’ai organisé en 1979 ma première exposition à Taza, ma ville natale. Plus de 30 ans de travail sur la peinture, le théâtre comme scénographe, la décoration, les conceptions d'images, affiches, jaquettes de livres, etc. J'ai exposé mes peintures au Maroc et à l'étranger notamment en France, Espagne, Belgique, Portugal et Jordanie. J'ai également publié deux livres intitulés : « L’Encensoir indiscret » recueil d’Amina Benmansour que j’ai illustré et " Muse envoûtée", Poèmes de Mohammed Khayat que j’ai également accompagnés de dessins. En peinture, je travaille toujours sur des thèmes bien recherchés, des thèmes philosophiques et humanistes ... En 1995, c'était ma première exposition thématique « Les Epouvantails » à la galerie Mohamed El Fassi. J'ai exposé " l'Eloge du Noir (2000), Les Temps rouillés (2002), l'Identité (2004), « Le Bateau Ivre » d’Arthur Rimbaud en 2006 et en 2010 – 2011 « C les " Rives " ! »
Quel est votre livre de chevet actuellement ?
Mon livre de chevet actuellement , c'est "Dessiner grâce au cerveau droit " de Betty Edwards. Ce dernier dit une chose importante : au sein de mon entourage et même à l’atelier de peinture, j’entends souvent les gens dire "Je ne sais pas dessiner !", comme si le dessin était un don venu du ciel, une discipline exceptionnelle qu’il est impossible d’apprendre ! Or, le dessin est une technique que toute personne suffisamment adroite, peut apprendre. En bref, si votre écriture est lisible et que vous êtes capable de tracer des caractères déchiffrables, vous possédez une dextérité suffisante pour bien dessiner! Par contre, s’il n’est pas difficile de dessiner, le problème est d’apprendre à voir, ou plus exactement, d’apprendre une manière particulière de voir !
Que représente le Ramadan pour vous?
Ramadan est un mois sacré pour tous les musulmans du monde .. Pour les uns c'est un mois de repos, alors que pour d’autres, il s’agit d’un mois de travail. Personnellement, je trouve que le mois de Ramadan est un mois de travail et de recherche. Pendant la journée, je reste à la maison, c'est une occasion de faire de la peinture, du bricolage et d'autres choses. D’ailleurs, ma dernière exposition "Rives", je l'ai préparée au mois de Ramadan dernier !
Quel est le dernier film que vous avez vu ?
Mon dernier film est "Don Quichotte", adapté par John Mortimer d'après le roman de Miguel Cervantes. Réalisé par Peter Yates, le film est magnifique à tous les niveaux. C’est un film à voir ! C’est l'histoire d’Alonso Guijada, qui est un gentilhomme espagnol quelque peu excentrique. Passionné depuis son enfance par les histoires de chevalerie, il s'est forgé un monde imaginaire et s'est coupé de la réalité, à la grande consternation de sa famille et de son entourage. Poussant très loin son imagination, il renonce à son identité et se baptise Don Quichotte. Avec Sancho Panca, son voisin paysan qu'il fait chevalier, il part à l'aventure sur sa monture pour livrer de nombreuses batailles !
Libé : A quoi attribuez-vous le franc succès de vos expositions cette année ?
M.C :Le succès de mes expositions cette année est dû à mon parcours plastique et à une énergie dédiée aux recherches permanentes. Je recherche le beau et l’esthétique associés aux différentes thématiques. C’est une recherche basée sur ma conception philosophique de la cause plastique et humaniste. Je crois toujours que l'artiste, en quelque sorte, est un maître qui peut guider le goût et le savoir-vivre de l'être. Il peut associer le beau à l'agréable, forger la culture de son propre pays et celle de l'humanité. Je peux dire que l'originalité d'une démarche artistique réside dans l’esprit de recherche. Pour preuve, la présentation chorégraphique des étudiants de l'ESADAC sous la direction de Elhaouass Abdelmajid, spectacle inspiré de mon œuvre " Rives " dans une atmosphère musicale on life avec tous les effets visuels et sonores. On peut dire que l'exposition en général a atteint son objectif et sa réussite : "l'Originalité". Ceci dit, je dois aussi saluer l’effort d’accompagnement médiatique qui a bien servi mes expositions.
Quelles sont les étapes de votre parcours en tant qu’artiste peintre ?
Les étapes de mon parcours artistique datent depuis fin 70, lorsque j’ai organisé en 1979 ma première exposition à Taza, ma ville natale. Plus de 30 ans de travail sur la peinture, le théâtre comme scénographe, la décoration, les conceptions d'images, affiches, jaquettes de livres, etc. J'ai exposé mes peintures au Maroc et à l'étranger notamment en France, Espagne, Belgique, Portugal et Jordanie. J'ai également publié deux livres intitulés : « L’Encensoir indiscret » recueil d’Amina Benmansour que j’ai illustré et " Muse envoûtée", Poèmes de Mohammed Khayat que j’ai également accompagnés de dessins. En peinture, je travaille toujours sur des thèmes bien recherchés, des thèmes philosophiques et humanistes ... En 1995, c'était ma première exposition thématique « Les Epouvantails » à la galerie Mohamed El Fassi. J'ai exposé " l'Eloge du Noir (2000), Les Temps rouillés (2002), l'Identité (2004), « Le Bateau Ivre » d’Arthur Rimbaud en 2006 et en 2010 – 2011 « C les " Rives " ! »
Quel est votre livre de chevet actuellement ?
Mon livre de chevet actuellement , c'est "Dessiner grâce au cerveau droit " de Betty Edwards. Ce dernier dit une chose importante : au sein de mon entourage et même à l’atelier de peinture, j’entends souvent les gens dire "Je ne sais pas dessiner !", comme si le dessin était un don venu du ciel, une discipline exceptionnelle qu’il est impossible d’apprendre ! Or, le dessin est une technique que toute personne suffisamment adroite, peut apprendre. En bref, si votre écriture est lisible et que vous êtes capable de tracer des caractères déchiffrables, vous possédez une dextérité suffisante pour bien dessiner! Par contre, s’il n’est pas difficile de dessiner, le problème est d’apprendre à voir, ou plus exactement, d’apprendre une manière particulière de voir !
Que représente le Ramadan pour vous?
Ramadan est un mois sacré pour tous les musulmans du monde .. Pour les uns c'est un mois de repos, alors que pour d’autres, il s’agit d’un mois de travail. Personnellement, je trouve que le mois de Ramadan est un mois de travail et de recherche. Pendant la journée, je reste à la maison, c'est une occasion de faire de la peinture, du bricolage et d'autres choses. D’ailleurs, ma dernière exposition "Rives", je l'ai préparée au mois de Ramadan dernier !
Quel est le dernier film que vous avez vu ?
Mon dernier film est "Don Quichotte", adapté par John Mortimer d'après le roman de Miguel Cervantes. Réalisé par Peter Yates, le film est magnifique à tous les niveaux. C’est un film à voir ! C’est l'histoire d’Alonso Guijada, qui est un gentilhomme espagnol quelque peu excentrique. Passionné depuis son enfance par les histoires de chevalerie, il s'est forgé un monde imaginaire et s'est coupé de la réalité, à la grande consternation de sa famille et de son entourage. Poussant très loin son imagination, il renonce à son identité et se baptise Don Quichotte. Avec Sancho Panca, son voisin paysan qu'il fait chevalier, il part à l'aventure sur sa monture pour livrer de nombreuses batailles !