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Jeune et dynamique, Nasr Mégri reste la jeune révélation d'une famille
d'artistes. Pour cela, sa mission est difficile. Il est perçu non seulement en tant que nouvel artiste sur scène, mais aussi
en légataire d'un patrimoine…Lui, veut bien assumer et relever le défi. N'a-t-il pas repris le flambeau
paternel, lors
de la soirée du mardi dernier
à Salé ? Entretien avec Nasr.
Libé : Comment vous avez vécu votre prestation à Mawazine?
Nasr Mégri : C'est ma deuxième participation à ce festival. Il est vrai que cette édition a été exceptionnelle, du fait qu'il y a eu des hommages rendus à de grands artistes, entre autres mon père Hassan Mégri, le créateur du Mouvement musical Mégri (world-music-arab). Le jour de notre concert a été un mardi magique. De 13h30 à 17h30, il y avait des interviews à la Villa des arts et un point presse palpitant pour moi. Je crois que c'était de même pour tous les journalistes qui y ont assisté. Car, c'est là où il a annoncé sa décision de ne plus se produire sur scène. C'est le repos du guerrier. Ce qui veut dire arrêter de se produire dans les grands spectacles et show tv. A 21h, j'ai commencé à chanter devant un public sublime. Je me trouvais devant une grande foule assoiffée d'entendre des airs Mégri. A 22h, c'est un moment historique. Mon père Hassan entre sur scène, et là avant que le festival ne lui rende un hommage symbolique devant des milliers de fans, on a chanté quelques tubes des frères Mégri. Et je peux citer «Sabbar, Galouli n'ssaha, Hey di dam dam», et bien sûr le grand succès «Lili twil». L'accueil du public slaoui était chaleureux. Il était satisfait de notre programme qu'on a préparé pendant 4 mois avec les musiciens de mon groupe «Nasr Megri band» qui est composé du guitariste Oussama Gazoulit, du bassiste Ali King, du batteur Mouhsine Kandiss, du percussionniste congolais Nono, d’un musicien additionnel (organiste), Mountassir, sollicité par mon père.
Que représente pour vous de jouer sur la même scène que votre père?
Jouer sur scène avec mon père a été pour moi un moment magique. Des milliers de fans ont assisté à cette reprise du flambeau. Ce jour restera historique et gravé dans ma mémoire à jamais.
Etes-vous d'accord pour qu'il ne monte plus sur les grandes scènes ?
Si mon père Hassan a décidé de ne plus monter sur les grandes scènes, c'est parce qu'il a d'autres tâches à accomplir. Il est d'abord le président fondateur du Comité national de la musique au Maroc. Il est aussi le président fondateur du Festival «Eté des Oudayas», il est artiste peintre et calligraphe. Il est en train d'écrire un livre sur sa mémoire musicale, il a des tas de scénario à écrire pour des longs-métrages et, bien sûr, il a un fils qui continuera son chemin musical. Donc, s'il a pris cette décision, ce n'est qu'après une longue réflexion, je suis tout à fait d'accord avec lui. J'estime que c'est très sage de sa part.
Quel a été l'accueil fait à votre dernier album «Fyoum lefarh »?
« Fyoum lefrah» est mon premier album sorti en 2011. Il contient les chansons suivantes: "Fyoum lefrah, Ya dounia, Hjart bladi, Aâlach?" qui sont mes compositions, puis la reprise du succès des années 80 "Bent Loudaya" de Hassan Mégri et enfin celle du grand succès des années 70 "Lili twil" du groupe mythique les frères Mégri. Je vois en cet album le prolongement du style Mégri, précisément la world-music arabe dont le créateur est Hassan, le premier compositeur du groupe Mégri. L'album est sorti au Maroc le 14 octobre 2011, jour de mon concert à la villa des arts de Rabat où j'ai fait sa promotion en jouant quelques titres de mon répertoire et de celui déjà connu des Mégri. L'accueil a été favorable et la réception a été chaleureuse du fait que le public a toujours attendu les nouveautés des Mégri.
Quels sont vos projets pour l'avenir?
En ce qui concerne les projets, je suis en train de préparer mon second album qui aura un aspect symphonique tout à fait différent du premier album «Fyoum lefrah», puisque je vais l'enregistrer non seulement avec mon groupe «Nasr Megri Band», mais en faisant une fusion avec l'ensemble symphonique du Comité national de la musique qui sera dirigé par le maestro Rachid Zéroual. Entre-temps, j'attends un manager qui comprendra mon style et me lancera pour une tournée mondiale.
d'artistes. Pour cela, sa mission est difficile. Il est perçu non seulement en tant que nouvel artiste sur scène, mais aussi
en légataire d'un patrimoine…Lui, veut bien assumer et relever le défi. N'a-t-il pas repris le flambeau
paternel, lors
de la soirée du mardi dernier
à Salé ? Entretien avec Nasr.
Libé : Comment vous avez vécu votre prestation à Mawazine?
Nasr Mégri : C'est ma deuxième participation à ce festival. Il est vrai que cette édition a été exceptionnelle, du fait qu'il y a eu des hommages rendus à de grands artistes, entre autres mon père Hassan Mégri, le créateur du Mouvement musical Mégri (world-music-arab). Le jour de notre concert a été un mardi magique. De 13h30 à 17h30, il y avait des interviews à la Villa des arts et un point presse palpitant pour moi. Je crois que c'était de même pour tous les journalistes qui y ont assisté. Car, c'est là où il a annoncé sa décision de ne plus se produire sur scène. C'est le repos du guerrier. Ce qui veut dire arrêter de se produire dans les grands spectacles et show tv. A 21h, j'ai commencé à chanter devant un public sublime. Je me trouvais devant une grande foule assoiffée d'entendre des airs Mégri. A 22h, c'est un moment historique. Mon père Hassan entre sur scène, et là avant que le festival ne lui rende un hommage symbolique devant des milliers de fans, on a chanté quelques tubes des frères Mégri. Et je peux citer «Sabbar, Galouli n'ssaha, Hey di dam dam», et bien sûr le grand succès «Lili twil». L'accueil du public slaoui était chaleureux. Il était satisfait de notre programme qu'on a préparé pendant 4 mois avec les musiciens de mon groupe «Nasr Megri band» qui est composé du guitariste Oussama Gazoulit, du bassiste Ali King, du batteur Mouhsine Kandiss, du percussionniste congolais Nono, d’un musicien additionnel (organiste), Mountassir, sollicité par mon père.
Que représente pour vous de jouer sur la même scène que votre père?
Jouer sur scène avec mon père a été pour moi un moment magique. Des milliers de fans ont assisté à cette reprise du flambeau. Ce jour restera historique et gravé dans ma mémoire à jamais.
Etes-vous d'accord pour qu'il ne monte plus sur les grandes scènes ?
Si mon père Hassan a décidé de ne plus monter sur les grandes scènes, c'est parce qu'il a d'autres tâches à accomplir. Il est d'abord le président fondateur du Comité national de la musique au Maroc. Il est aussi le président fondateur du Festival «Eté des Oudayas», il est artiste peintre et calligraphe. Il est en train d'écrire un livre sur sa mémoire musicale, il a des tas de scénario à écrire pour des longs-métrages et, bien sûr, il a un fils qui continuera son chemin musical. Donc, s'il a pris cette décision, ce n'est qu'après une longue réflexion, je suis tout à fait d'accord avec lui. J'estime que c'est très sage de sa part.
Quel a été l'accueil fait à votre dernier album «Fyoum lefarh »?
« Fyoum lefrah» est mon premier album sorti en 2011. Il contient les chansons suivantes: "Fyoum lefrah, Ya dounia, Hjart bladi, Aâlach?" qui sont mes compositions, puis la reprise du succès des années 80 "Bent Loudaya" de Hassan Mégri et enfin celle du grand succès des années 70 "Lili twil" du groupe mythique les frères Mégri. Je vois en cet album le prolongement du style Mégri, précisément la world-music arabe dont le créateur est Hassan, le premier compositeur du groupe Mégri. L'album est sorti au Maroc le 14 octobre 2011, jour de mon concert à la villa des arts de Rabat où j'ai fait sa promotion en jouant quelques titres de mon répertoire et de celui déjà connu des Mégri. L'accueil a été favorable et la réception a été chaleureuse du fait que le public a toujours attendu les nouveautés des Mégri.
Quels sont vos projets pour l'avenir?
En ce qui concerne les projets, je suis en train de préparer mon second album qui aura un aspect symphonique tout à fait différent du premier album «Fyoum lefrah», puisque je vais l'enregistrer non seulement avec mon groupe «Nasr Megri Band», mais en faisant une fusion avec l'ensemble symphonique du Comité national de la musique qui sera dirigé par le maestro Rachid Zéroual. Entre-temps, j'attends un manager qui comprendra mon style et me lancera pour une tournée mondiale.