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Artiste polyvalent, Hassan Mégri ne
se contente pas du champ de la
création. Il déploie de grands efforts pour promouvoir
la chanson et la musique marocaines. Compositeur,
chanteur,
calligraphe, artiste peintre … l'aîné des Mégri et leur
inspirateur s’emploie à produire une musique
de qualité. Dans
cet entretien,
il nous explique toutes les facettes
du prix « Ziryab
des viirtuoses».
Libé : Que signifie pour vous ce prix ?
Hassan Mégri : Le Prix « Ziryab des virtuoses», à l'instar du «Rabab d’or» , du «Farabi» ou de la « Fibule d’or », tous parrainés par le C.I.M/Unesco (Conseil international de la musique) et décernés par le Comité national de la musique du Maroc , est une reconnaissance honorifique de portée internationale. Et donc, cette consécration joue un rôle promotionnel prépondérant, voire vital pour la musique de notre pays. Elle devrait à coup sûr encourager et améliorer la créativité au Maghreb et dans le monde arabe, afin de permettre à nos artistes virtuoses d'évoluer pleinement avec force et performance, sur les grandes scènes dans le monde, avec une vision universelle.
Pourquoi le choix de Rachid Zeroual ?
Naturellement le Prix «Ziryab des virtuoses» a ses propres critères que notre commission de sélection, présidée par Abdelwahab Doukkali, prend en considération pour choisir à juste titre, le Virtuose de l'année. Or, Rachid Zeroual répond tout à fait aux principes fondamentaux et aux qualités référentielles qui lui donnent le privilège de recevoir ce Trophée international que le C.I.M/ UNESCO reconnaît et encourage pour l'épanouissement des cultures musicales du monde. Certes, Rachid Zeroual est un virtuose rarissime maîtrisant le Ney et puisant ses sources dans plusieurs creusets de créativité allant de la mélodie maghrébine et orientale aux mélodies envoûtantes du pays du Soleil Levant avec une percée dans l'univers des musiques ensorcelantes hindoues. De réputation internationale, Rachid Zeroual a interprété ses œuvres auprès de grands virtuoses de renom, entre autres, Archi Sheep, Jean-Michel Jarre et Mohammed Abdou, créant ainsi des fusions exceptionnelles qui ont marqué son palmarès et sa carrière artistique riche en prestations au niveau des Festivals internationaux tels «Jazs des Oudayas» ou «l'International meeting ney d'Istanbul» . Toutefois, «Le souffle de l'âme», qui a mûri pendant cinq longues années, reste l'œuvre immortelle de ce concertiste aux multiples talents qui réunit la composition et la virtuosité.
Votre apport au champ musical national est-il soutenu?
Le Comité national de la musique est membre du Conseil international de la musique (Maison de l'Unesco) de Papis, et ce depuis sa fondation en 2000. Donc, il est clair que notre apport combien important et nécessaire sur le plan de l'action artistique et culturel est quasiment soutenu par cet organisme international. Une lettre de recommandation a été adressée aux ex-ministres de la Culture leur rappelant que le C .N.M est le seul organisme ayant le droit de représenter le C.I.M/Unesco auprès du Royaume chérifien du Maroc. Ainsi, cette crédibilité nous a permis de signer des conventions avec le ministère de la Culture, le «Festival voix de femmes», le Théâtre national Mohammed V pour consacrer les Stars du monde arabe et les grands virtuoses de renommée internationale.
Quels sont les impératifs à même de contribuer à la promotion de la musique ?
Pour qu'il y ait une promotion du secteur musical, il nous faut d'abord une production de qualité à hauteur de nos aspirations qui sont en premier lieu, celles des artistes ; ceux-là mêmes qui sont conscients des faiblesses de notre infrastructure concernant tout particulièrement le domaine de la musique et de son volet culturel. Quant aux impératifs qui s'imposent dans l'immédiat, je pense que M. Mohamed Amine Sbihi a de très bonnes intentions pour remédier à cette situation dont les solutions relèvent de notre nouveau gouvernement. Il faut croire que le signal d'alarme a été bien entendu cette fois-ci. Espérons que l'artiste marocain retrouvera ses lettres de noblesse et son âge d'or. S'agissant du Comité national de la musique, je vous signale que notre mission a déjà commencé par les consécrations de haut niveau qui consistent à rehausser notre culture musicale en rendant hommage à nos vraies valeurs artistiques et culturelles.
se contente pas du champ de la
création. Il déploie de grands efforts pour promouvoir
la chanson et la musique marocaines. Compositeur,
chanteur,
calligraphe, artiste peintre … l'aîné des Mégri et leur
inspirateur s’emploie à produire une musique
de qualité. Dans
cet entretien,
il nous explique toutes les facettes
du prix « Ziryab
des viirtuoses».
Libé : Que signifie pour vous ce prix ?
Hassan Mégri : Le Prix « Ziryab des virtuoses», à l'instar du «Rabab d’or» , du «Farabi» ou de la « Fibule d’or », tous parrainés par le C.I.M/Unesco (Conseil international de la musique) et décernés par le Comité national de la musique du Maroc , est une reconnaissance honorifique de portée internationale. Et donc, cette consécration joue un rôle promotionnel prépondérant, voire vital pour la musique de notre pays. Elle devrait à coup sûr encourager et améliorer la créativité au Maghreb et dans le monde arabe, afin de permettre à nos artistes virtuoses d'évoluer pleinement avec force et performance, sur les grandes scènes dans le monde, avec une vision universelle.
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Naturellement le Prix «Ziryab des virtuoses» a ses propres critères que notre commission de sélection, présidée par Abdelwahab Doukkali, prend en considération pour choisir à juste titre, le Virtuose de l'année. Or, Rachid Zeroual répond tout à fait aux principes fondamentaux et aux qualités référentielles qui lui donnent le privilège de recevoir ce Trophée international que le C.I.M/ UNESCO reconnaît et encourage pour l'épanouissement des cultures musicales du monde. Certes, Rachid Zeroual est un virtuose rarissime maîtrisant le Ney et puisant ses sources dans plusieurs creusets de créativité allant de la mélodie maghrébine et orientale aux mélodies envoûtantes du pays du Soleil Levant avec une percée dans l'univers des musiques ensorcelantes hindoues. De réputation internationale, Rachid Zeroual a interprété ses œuvres auprès de grands virtuoses de renom, entre autres, Archi Sheep, Jean-Michel Jarre et Mohammed Abdou, créant ainsi des fusions exceptionnelles qui ont marqué son palmarès et sa carrière artistique riche en prestations au niveau des Festivals internationaux tels «Jazs des Oudayas» ou «l'International meeting ney d'Istanbul» . Toutefois, «Le souffle de l'âme», qui a mûri pendant cinq longues années, reste l'œuvre immortelle de ce concertiste aux multiples talents qui réunit la composition et la virtuosité.
Votre apport au champ musical national est-il soutenu?
Le Comité national de la musique est membre du Conseil international de la musique (Maison de l'Unesco) de Papis, et ce depuis sa fondation en 2000. Donc, il est clair que notre apport combien important et nécessaire sur le plan de l'action artistique et culturel est quasiment soutenu par cet organisme international. Une lettre de recommandation a été adressée aux ex-ministres de la Culture leur rappelant que le C .N.M est le seul organisme ayant le droit de représenter le C.I.M/Unesco auprès du Royaume chérifien du Maroc. Ainsi, cette crédibilité nous a permis de signer des conventions avec le ministère de la Culture, le «Festival voix de femmes», le Théâtre national Mohammed V pour consacrer les Stars du monde arabe et les grands virtuoses de renommée internationale.
Quels sont les impératifs à même de contribuer à la promotion de la musique ?
Pour qu'il y ait une promotion du secteur musical, il nous faut d'abord une production de qualité à hauteur de nos aspirations qui sont en premier lieu, celles des artistes ; ceux-là mêmes qui sont conscients des faiblesses de notre infrastructure concernant tout particulièrement le domaine de la musique et de son volet culturel. Quant aux impératifs qui s'imposent dans l'immédiat, je pense que M. Mohamed Amine Sbihi a de très bonnes intentions pour remédier à cette situation dont les solutions relèvent de notre nouveau gouvernement. Il faut croire que le signal d'alarme a été bien entendu cette fois-ci. Espérons que l'artiste marocain retrouvera ses lettres de noblesse et son âge d'or. S'agissant du Comité national de la musique, je vous signale que notre mission a déjà commencé par les consécrations de haut niveau qui consistent à rehausser notre culture musicale en rendant hommage à nos vraies valeurs artistiques et culturelles.