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La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
incontournable, le Festival international des nomades a soufflé
sa neuvième bougie.
Il a beaucoup gagné
en termes de maturité
et promet d’autres
ouvertures au niveau
du développement local. Cette année, les produits du terroir ont été à
l’honneur. Question
d’aider les coopératives et petits producteurs
de la région
à commercialiser
leurs produits.
Dans cet entretien,
le directeur du Festival, Noureddine Bouguerab, met davantage
la lumière sur cette manifestation
artistique, culturelle
et socioéconomique.
Libé : Votre première évaluation de cette neuvième édition ?
Noureddine Bouguerab : Positive. Je dirai même un franc succès. Nous avons parfaitement progressé. C’est notre neuvième édition et nous sommes fiers des progrès qu’on a pu réaliser. De l’avis de celles et ceux qui ont assisté à cette édition, le Festival a pris de la maturité. Nos programmes, nos activités et nos actes sont plutôt intégrés. Nous souhaitons que cela ne transgresse pas l’esprit du Festival. Les nomades en tant que catégorie sociale doivent faire partie de tous les projets de développement.
Côté artistique, quel a été le programme de cette année?
Riche et variée. Nous misons sur la diversité et surtout sur les musiques proches de notre sphère culturelle. Ceci dit, l’on a fait appel aussi dans notre programmation à d’autres tendances, surtout la chanson marocaine moderne. Cette année, nous avons invité deux jeunes stars, en l’occurrence Hatem Amor et Laila El Berraq. La participation étrangère était bien importante avec l’invité d’honneur du Festival, en l’occurrence le chanteur nigérien Moussa Bilalan et son jeune frère, Hamma Bilalan, dignes représentants de la chanson touareg au Niger. Sans omettre les participations française, catalane et japonaise.
Et le local dans tout cela?
Nous ne pouvons jamais oublier l’élément local dans notre programmation. Conférences, ateliers, expositions et programmation sont autant d’activités au service des ONG locales. Mais si vous vous parlez des troupes musicales, là nous avons toujours présents au moins cinq à six ensembles qui reflètent cette multiethnicité de la région. Cette année, nous avions par exemple Lkrab, Khoudrahtak…
Comment contribuez-vous au tourisme, sachant que Mhamid El Ghizlane est une zone touristique ?
L’un de nos objectifs est de donner plus de visibilité à cette zone sur le plan national et international, afin de mettre en exergue les potentialités naturelles et culturelles, à même de l’ériger en destination touristique. Le soleil, les dunes, le désert à perte de vue, le calme, les nuits douces, le climat sec… tous ces facteurs sont un avantage pour l’image de cette région. Cependant, le plus important reste l’élément humain, avec sa culture, ses coutumes et ses traditions.