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L’Association
Zagora pour le film transsaharien entend donner au Festival une dimension
socioéducative
importante.
La formation
et l’accompagnement des cinéclubs
scolaires en sont la voie royale. Entretien avec son président.
Libé : Qu’est-ce qui marque la 7ème édition du film transsaharien ?
Ahmed Chahid : C’est encore et toujours la formation dispensée aux jeunes élèves de Zagora en matière des techniques cinématographiques. Cette année, quatre ateliers, animés par des spécialistes nationaux et internationaux, ont été montés autour de la direction des comédiens, les techniques audiovisuelles, les trois dimensions et l’analyse filmique.
Pourquoi un concours de scénario?
Nous croyons vraiment que la valeur ajoutée de chaque initiative, c’est son authenticité et sa singularité ; nous ne voulons pas copier les autres expériences, d’où la création de ce prix de scénario qui a vu postuler des candidats de tous horizons. Et puis, nous voulons en plus de la thématique du désert, appuyer l’aspect de l’écriture chez nos jeunes. Cette année, les dix candidats qui ont été sélectionnés parmi des dizaines, ont bénéficié d’un véritable accompagnement et se sont vu départager par un jury international présidé par le cinéaste américain John McNulty, et composé de Hassan Benjelloun, Latefa Aherrar, Mohamed Ariouès et la Canadienne Christine Gervais.
Et vos programmes d’ouverture sur l’entourage ?
Effectivement, nous avons organisé lors de cette édition des visites éducatives vers des écoles de villages communautaires, question d’approcher les élèves de leurs stars qu’ils regardent seulement à la télévision, mais aussi pour approfondir la relation avec les cinéclubs scolaires et former une élite de cinéphiles dans la région. Le festival doit assurer la relève au niveau des potentialités locales.
Et les perspectives ?
C’est toujours la recherche de davantage de professionnalisme et d’ouverture sur notre entourage, car cette manifestation est destinée à Zagora ; l’objectif majeur reste la contribution au développement local. Notre partenariat avec la délégation de l’Education nationale va d’ailleurs dans ce sens, puisque nous voulons aider les élèves en leur offrant du matériel, outre une formation cinématographique.
«Le dernier des chevaliers» revient at home
Et enfin, les Zagouris qui ont pris part à la réalisation du documentaire russe «Le dernier des chevaliers » peuvent voir leurs images chez eux. Il a, en effet, été projeté vendredi soir, dans le cadre de la septième édition de la Rencontre internationale du film transsaharien. Réalisé par Sergey Yastrzhembskiy, ce doc braque les projecteurs sur la vie chez les derniers nomades marocains au sud-est marocain. Cet ancien diplomate conseiller de Boris Eltsine et porte-parole de Vladimir Poutine, est ainsi revenu sur le phénomène du nomadisme, qui est, selon lui, « plus qu’un mode de vie, une manière d’être », en voie de disparition. Le processus de sédentarisation exerce un attrait sur les nomades. Partant du constat que le mode de vie nomade est en voie de disparition, le réalisateur envisage de rendre compte des raisons qui ont poussé les nomades à abandonner leur mode de vie et à choisir de plus en plus la vie sédentaire.
Zagora pour le film transsaharien entend donner au Festival une dimension
socioéducative
importante.
La formation
et l’accompagnement des cinéclubs
scolaires en sont la voie royale. Entretien avec son président.
Libé : Qu’est-ce qui marque la 7ème édition du film transsaharien ?
Ahmed Chahid : C’est encore et toujours la formation dispensée aux jeunes élèves de Zagora en matière des techniques cinématographiques. Cette année, quatre ateliers, animés par des spécialistes nationaux et internationaux, ont été montés autour de la direction des comédiens, les techniques audiovisuelles, les trois dimensions et l’analyse filmique.
Pourquoi un concours de scénario?
Nous croyons vraiment que la valeur ajoutée de chaque initiative, c’est son authenticité et sa singularité ; nous ne voulons pas copier les autres expériences, d’où la création de ce prix de scénario qui a vu postuler des candidats de tous horizons. Et puis, nous voulons en plus de la thématique du désert, appuyer l’aspect de l’écriture chez nos jeunes. Cette année, les dix candidats qui ont été sélectionnés parmi des dizaines, ont bénéficié d’un véritable accompagnement et se sont vu départager par un jury international présidé par le cinéaste américain John McNulty, et composé de Hassan Benjelloun, Latefa Aherrar, Mohamed Ariouès et la Canadienne Christine Gervais.
Et vos programmes d’ouverture sur l’entourage ?
Effectivement, nous avons organisé lors de cette édition des visites éducatives vers des écoles de villages communautaires, question d’approcher les élèves de leurs stars qu’ils regardent seulement à la télévision, mais aussi pour approfondir la relation avec les cinéclubs scolaires et former une élite de cinéphiles dans la région. Le festival doit assurer la relève au niveau des potentialités locales.
Et les perspectives ?
C’est toujours la recherche de davantage de professionnalisme et d’ouverture sur notre entourage, car cette manifestation est destinée à Zagora ; l’objectif majeur reste la contribution au développement local. Notre partenariat avec la délégation de l’Education nationale va d’ailleurs dans ce sens, puisque nous voulons aider les élèves en leur offrant du matériel, outre une formation cinématographique.
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