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Le long-métrage
«Les ailes de l’amour» est dans
les salles. Abdelhaï Laraki, réalisateur et co-scénariste, revient sur cette
production,
librement adaptée
du roman
«Morceaux
de choix»
de Mohamed
Nedali. Entretien.
Libé : Quelle a été l’ambiance du tournage ?
Abdelhaï Laraki: Le film a été tourné dans une belle ambiance: tout le monde était dans un état euphorique et de gentillesse au point qu'une grande amitié est née entre les membres de l'équipe notamment les comédiens. Tout le monde était partie prenante et a travaillé main dans la main pour pouvoir donner le meilleur de soi. Ce qui a vraiment servi le film.
Que peut-on savoir sur le scénario que vous avez co-écrit avec Violaine Ellet?
Le scénario est d’abord une adaptation d’un roman populaire de Mohamed Nedali, « Morceau de choix », sur lequel j’ai travaillé pendant 4 ans pour mieux l’adapter. Ensuite, j’ai collaboré avec une co-scénariste française qui a apporté une autre vision, celle d’une femme imprégnée de la culture marocaine.
Votre long-métrage a reçu le prix du meilleur acteur lors du dernier Festival national de Tanger. C’est pour vous de bon augure?
Je dois admettre qu’après avoir écouté les critiques qui ont suivi la projection du film, je m’y attendais un peu. Alors que je n’avais pas encore terminé, puisque la version présentée à Tanger a été réduite d’une vingtaine de minutes. Et aux dires des nombreux commentaires et critiques qui ont suivi sa projection, ce film méritait beaucoup plus de prix. Mais ceci dit, comme tous les jurys, cela reste subjectif. A chacun de prendre ses responsabilités.
Parlons justement des critiques. Certaines trouvent votre film un peu trop osé. Que leur répondez-vous ?
Tout dépend d’où elles viennent. Je pense que ce film est osé, même si je n'ai jamais pensé à choquer. Je tiens toujours à garder une distance entre le spectateur et ce qui se passe à l'écran; mais en même temps, j'aime bien provoquer ce dernier pour qu'il puisse dire des choses.
De telles réactions vous donnent-elles le sentiment d’avoir atteint votre objectif ?
Si je devais analyser les opinions des uns et des autres notamment celles de ceux qui comptent pour moi, je pense être parvenu à attirer l’attention. Cela dit, l’opinion qui m’importe le plus, c’est celle du public.
Quelles sont les anecdotes qui vous ont le plus marqué lors du tournage du film ?
Il y a eu beaucoup de choses merveilleuses dont une scène qui ne figurait pas dans le scénario. Celle où elle s’enferme dans le pigeonnier.
Un mot sur le lieu du tournage et le budget du film?
Le film a été entièrement tourné à Casablanca. Et le budget a coûté 11 millions de DH.
Repères
Sélectionnée au dernier Festival international méditerranéen de Tétouan, la nouvelle production du cinéaste a reçu le prix du meilleur acteur dans un rôle principal lors du Festival national de Tanger tenu récemment dans la capitale du Nord. «Les ailes de l’amour» est merveilleusement servi par les comédiens Omar Lotfi qui incarne Thami, Ouidad Elma (Zineb), qui joue pour la première fois, Driss Rokhe (le mokkadem), Abdou El Mesnaoui (le père, l'Adel), Zahira Sadik (Rehma), Fatema Tihihit (la mère), Nisrin Erradi (Keltoum), Mehdi Foulane (Omar) et Amal Ayouch (Hadja Hlima) complètent le casting. Avec Zaïneb Laraki et Caroline Locardi (productrices).
«Les ailes de l’amour» est dans
les salles. Abdelhaï Laraki, réalisateur et co-scénariste, revient sur cette
production,
librement adaptée
du roman
«Morceaux
de choix»
de Mohamed
Nedali. Entretien.
Libé : Quelle a été l’ambiance du tournage ?
Abdelhaï Laraki: Le film a été tourné dans une belle ambiance: tout le monde était dans un état euphorique et de gentillesse au point qu'une grande amitié est née entre les membres de l'équipe notamment les comédiens. Tout le monde était partie prenante et a travaillé main dans la main pour pouvoir donner le meilleur de soi. Ce qui a vraiment servi le film.
Que peut-on savoir sur le scénario que vous avez co-écrit avec Violaine Ellet?
Le scénario est d’abord une adaptation d’un roman populaire de Mohamed Nedali, « Morceau de choix », sur lequel j’ai travaillé pendant 4 ans pour mieux l’adapter. Ensuite, j’ai collaboré avec une co-scénariste française qui a apporté une autre vision, celle d’une femme imprégnée de la culture marocaine.
Votre long-métrage a reçu le prix du meilleur acteur lors du dernier Festival national de Tanger. C’est pour vous de bon augure?
Je dois admettre qu’après avoir écouté les critiques qui ont suivi la projection du film, je m’y attendais un peu. Alors que je n’avais pas encore terminé, puisque la version présentée à Tanger a été réduite d’une vingtaine de minutes. Et aux dires des nombreux commentaires et critiques qui ont suivi sa projection, ce film méritait beaucoup plus de prix. Mais ceci dit, comme tous les jurys, cela reste subjectif. A chacun de prendre ses responsabilités.
Parlons justement des critiques. Certaines trouvent votre film un peu trop osé. Que leur répondez-vous ?
Tout dépend d’où elles viennent. Je pense que ce film est osé, même si je n'ai jamais pensé à choquer. Je tiens toujours à garder une distance entre le spectateur et ce qui se passe à l'écran; mais en même temps, j'aime bien provoquer ce dernier pour qu'il puisse dire des choses.
De telles réactions vous donnent-elles le sentiment d’avoir atteint votre objectif ?
Si je devais analyser les opinions des uns et des autres notamment celles de ceux qui comptent pour moi, je pense être parvenu à attirer l’attention. Cela dit, l’opinion qui m’importe le plus, c’est celle du public.
Quelles sont les anecdotes qui vous ont le plus marqué lors du tournage du film ?
Il y a eu beaucoup de choses merveilleuses dont une scène qui ne figurait pas dans le scénario. Celle où elle s’enferme dans le pigeonnier.
Un mot sur le lieu du tournage et le budget du film?
Le film a été entièrement tourné à Casablanca. Et le budget a coûté 11 millions de DH.
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Sélectionnée au dernier Festival international méditerranéen de Tétouan, la nouvelle production du cinéaste a reçu le prix du meilleur acteur dans un rôle principal lors du Festival national de Tanger tenu récemment dans la capitale du Nord. «Les ailes de l’amour» est merveilleusement servi par les comédiens Omar Lotfi qui incarne Thami, Ouidad Elma (Zineb), qui joue pour la première fois, Driss Rokhe (le mokkadem), Abdou El Mesnaoui (le père, l'Adel), Zahira Sadik (Rehma), Fatema Tihihit (la mère), Nisrin Erradi (Keltoum), Mehdi Foulane (Omar) et Amal Ayouch (Hadja Hlima) complètent le casting. Avec Zaïneb Laraki et Caroline Locardi (productrices).