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Entre début mars et fin mai 2012 : Le Maroc importera plus de 10 Mqx de blé tendre exonérés de droits


L.M
Jeudi 23 Février 2012

Entre début mars et fin mai 2012 : Le Maroc importera plus de 10 Mqx de blé tendre exonérés de droits
C’est l’une des questions les plus importantes que le Conseil de gouvernement aura à débattre  aujourd’hui. En ces temps de déficit hydrique et de froid, l’importation du blé est, en effet, d’autant plus stratégique que le mois de mars est aux portes et que s’il ne pleut pas d’ici la fin de l’hiver, la  céréaliculture marocaine verra sa production fondre comme neige au soleil. Aussi, le gouvernement est-il tenu de faire montre de perspicacité et de prendre les mesures idoines pour assurer un approvisionnement normal du marché.
Les statistiques sur lesquelles il se penchera aujourd’hui estiment le stock de blé tendre à fin février à 13,5 Mqx, soit un trimestre d’écrasement pour les minoteries. Une donnée qui prend tout son sens quand on sait qu’un niveau de stock inférieur à 12 Mqx pourrait induire une augmentation des prix sur le marché local et profiter aux spéculateurs tout en compromettant l’approvisionnement.
Aussi, si l’on en croit la note de présentation du projet de décret relatif à la reconduction de la suspension des droits d’importation applicables au blé tendre et au blé dur jusqu’à fin avril 2012 qui figure à l’ordre du jour de la réunion de l’Exécutif, le Maroc devra importer un minimum de 10 Mqx de blé tendre entre début mars et fin mai 2012 exemptés de droits d’importation. Laquelle décision pourrait ne  prendre fin qu’en mai si le niveau de la récolte  et des  stocks se révèlent trop bas. Mais malgré cette exemption, leur prix de revient pourrait être supérieur à 276 DH par quintal, soit 16 DH de plus que le prix ciblé par l’administration.
A cet effet, il convient de rappeler que les cours mondiaux quoique relativement stables jusqu’ici, ont pris l’ascenseur depuis fin janvier sous l’effet des craintes liées à la vague de froid qui s’est abattue sur l’Europe et qui risque de pousser la Russie et l’Ukraine à plafonner leurs exportations.
Idem pour le blé dur dont les cours internationaux sont élevés et dont la production nationale commence à traîner le pas. Les raisons de cette régression : il est vulnérable aux conditions climatiques, sa production coûte plus cher que celle du blé tendre pour un rendement plus faible et des prix de vente proches. Son importation s’impose donc même si ses cours atteignent de hauts niveaux.


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