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Quant à la question relative au secteur de l'urbanisme et qui a suscité une discussion très animée, elle a été reportée vu son importance et la complexité des problèmes liés à l'habitat et à l'urbanisme dans la région, surtout si l'on sait qu'avec le déclenchement de ce qu'il est désormais communément appelé ''Le Printemps arabe'' et les manifestations du Mouvement du 20 février, des constructions anarchiques ont poussé un peu partout à Agadir et dans la région comme des champignons au mépris des règlements et lois en vigueur. Domaine public, maritime et forestier et autres, tout y est passé, ce qui a poussé les autorités à réagir enfin quoique tardivement. C'est ainsi que plusieurs constructions de ce genre, dont des immeubles et des boutiques ont été rasées dernièrement par les bulldozers dans la commune d'Aourir et les responsables déférés devant la justice. Et l'opération se poursuit dans la région avec rigueur et détermination.
Autrefois, la ruée vers l'habitat insalubre avait lieu à la veille des élections, aujourd'hui, les constructions anarchiques se sont multipliées à la faveur du Printemps arabe et du laxisme qui en a découlé.
Donc, l'examen de cette question par le Conseil régional prochainement promet d'être très animé. Mais il faudra bien un jour prendre le taureau par les cornes et résoudre ce problème une fois pour toutes tout en garantissant l'accès des citoyens au droit à l'habitat dans de bonnes conditions tout en tenant compte des possibilités de chacun. L'Etat se doit donc de prendre toutes ses responsabilités dans ce domaine.