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En séminaire demain à Rabat : Les ingénieurs socialistes font corps contre la corruption


L.B
Mercredi 2 Mars 2011

La section des ingénieurs socialistes organise demain un séminaire pour analyser le phénomène de la corruption au Maroc et tracer les grandes lignes d’une stratégie de lutte efficace contre ce fléau, et ce à partir de 17h au centre culturel de l’Agdal.
Au cours de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités de la section des ingénieurs socialistes de la région deRabat-Salé-Zemmour-Zaer, Hassan Serghini  traitera de différents thèmes, notamment la définition et les catégories de la corruption, ses causes et les facteurs l’encourageant. L’intervenant se penchera également sur d’autres thèmes non moins importants tels les secteurs où la corruption est répandue, la corruption et les élections,  ses conséquences désastreuses sur le développement économique, social et politique.
Les participants à cette conférence qui portera sur les réformes économiques et politiques nécessaires pour la lutte contre la corruption au Maroc tenteront de tracer les grandes lignes d’une feuille de route pour une lutte efficace contre ce fléau.
Dans la note de présentation, il est souligné que la corruption au Maroc avait d’abord envahi le secteur économique puis celui administratif pour enfin investir, depuis plusieurs années, le champ politique.
De ce fait, le Maroc ne cesse de reculer dans le classement mondial. Ainsi, de la 72ème place en 2007 il est passé au 80ème rang en 2008 pour se classer au 85ème en 2010.
C’est un problème qui a des conséquences  sur tous les aspects de la vie des citoyens et des institutions du pays. Les proportions prises par ce phénomène constituent une menace sérieuse pour la croissance économique et la stabilité politique de notre pays. L’affectation du champ politique ne présente pas seulement un problème au niveau de la transition démocratique que traverse notre pays, mais surtout une menace pour toutes les institutions y compris celles qui en font usage.
Les conséquences de ce phénomène sont également désastreuses pour l’économie nationale et par conséquent pour ses capacités à régler ses problèmes sociaux et réaliser ses ambitions de démocratie, de développement et de modernisation. Depuis le début des années 70, le Maroc a tenté d’éradiquer ce phénomène. Cependant, toutes les mesures prises n’ont pas empêché la corruption de s’étendre.
Le gouvernement d’alternance a déployé des efforts importants dans la lutte contre la corruption. Il a, en particulier, amélioré la transparence des modes de passation des marchés publics. Différents procès en liaison avec la corruption, la lapidation des deniers publics et l’abus de pouvoir, ont notamment eu lieu.
Le Maroc devrait s’interroger sur l’approche à adopter et les raisons des échecs enregistrés dans cette lutte. Jusqu’à maintenant, la lutte contre la corruption s’est essentiellement focalisée sur les manifestations de la corruption plutôt que sur les causes. En effet, elle s’est axée sur une plus grande efficacité des contrôles administratifs, sur la poursuite judiciaire et sur les aspects réglementaires. L’analyse des causes de la corruption est une nécessité pour la combattre efficacement. Il ne s’agit pas simplement de continuer à dénoncer ce phénomène alors qu’il continue de se répandre, mais d’élaborer une véritable stratégie de lutte à même de le juguler.
A rappeler que plusieurs décisions concernant la lutte contre  la corruption et les malversations ont été prises lors du 8ème Congrès de l’USFP. Il a ainsi demandé la mise en œuvre d’une politique claire et globale de lutte contre la corruption et la malversation, et ce dans les domaines économiques et politiques. Dans ce sens il a insisté sur  la lutte contre l’économie de rente et des privilèges ; la réduction de l’espace de l’économie informelle ; la mise en œuvre d’une politique transparente, objective et basée sur le mérite et la compétence, pour la nomination à des postes de responsabilité et le lien entre la nomination et la déclaration des biens.


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