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Selon le Prix Nobel de la Paix 2005, qui a appelé samedi à boycotter ces élections législatives, évoquant une «supercherie», les tortures, les enlèvements et le manque de justice sociale gangrènent toujours la société égyptienne.
Persévérer dans ces circonstances risque de conduire le pays sur «la route du chaos total et de l’instabilité», a-t-il déclaré à la BBC.
Le président égyptien Mohamed Morsi a modifié samedi la date des élections législatives après des protestations de la communauté copte, les chrétiens d’Egypte, dont d’importantes fêtes tombaient au moment du début du scrutin. Elles sont prévues désormais à partir du 22 avril. Le scrutin doit permettre de remplacer la Chambre basse du Parlement, dissoute en juin 2012 après une décision de la plus haute juridiction ayant abouti à l’annulation des précédentes élections législatives.
Les Frères musulmans, dont est issu le président Morsi, et leurs alliés, dominaient la précédente Assemblée élue à l’hiver 2011/2012.
«Nous devons envoyer un message fort et clair aux gens d’ici et à ceux qui sont hors de l’Egypte pour leur dire qu’il n’y a pas de démocratie, et que nous n’avons pas participé à la révolte il y a deux ans pour nous retrouver avec un recyclage du régime de (Hosni) Moubarak», a affirmé M. ElBaradei.