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Les manifestants ont, en effet, organisé une longue marche de protestation en direction de la Cour d'assises d'El Jadida pour faire entendre directement leurs doléances et, partant, mettre les décideurs devant leurs responsabilités.
«Le recours à ce mouvement de protestation nous a été imposé par la force des choses. Le nombre et l'ampleur des agressions qui ont été commises ces dernières années par différentes bandes qui se sont spécialisées qui dans le vol du bétail, qui dans celui des biens mobiliers, qui dans les agressions à l’arme blanche, et, faute de répressions, elles font la pluie et le beau temps dans cette région qui vivait, naguère, dans la paix», nous fait savoir l'un des plaignants.
«Le nombre ne fait que se multiplier. Armés d'épées et de gourdins, les agresseurs nous ont privés de circuler librement entre nos douars, nos champs et nos souks au point de nous demander si nous sommes bien dans un pays où la loi et la liberté sont respectées», ajoute un autre plaignant.
Pire, les agresseurs ont recours également à l'empoisonnement des chiens de garde pour pouvoir s'introduire dans des maisons et des fermes et s'approprier le butin, sans que les propriétaires ne s'en rendent compte.
Arrivés à El Jadida, trois représentants des protestataires ont été reçus par le procureur général dans l'intention de s'enquérir de leur situation. Celui-ci leur a promis de prendre contact avec la police et la gendarmerie pour mettre un terme à cette situation d'insécurité. A souligner que les habitants ont pu immobiliser deux présumés voleurs en flagrant délit et les ont présentés aux gendarmes.
Rappelons que l'année dernière, des étudiants et des professeurs de l'Institut supérieur de tourisme et d'hôtellerie d'Al Haouzia ont été fréquemment attaqués par des jeunes en cagoules.