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Mise à jour des «Perspectives économiques mondiales»La croissance économique du Maroc devrait s'accélérer au cours de l’année 2025, selon les récentes projections de la Banque mondiale. Elle devrait « atteindre 3,6% en 2025, sous réserve d'une amélioration des conditions climatiques permettant une reprise de la production agricole », indique une mise à jour de ses « Perspectives économiques mondiales ».
Selon l’institution financière internationale, l’économie marocaine devrait ralentir à 3,5% en 2026 avant de se redresser en 2027 pour s’établir à 3,6%.
Cette année, poursuit-elle, «l'activité industrielle devrait faiblir, en partie en raison de la baisse des prix du phosphate dans un contexte de demande extérieure réduite».
Par ailleurs, d’après toujours ses projections, les politiques budgétaires des pays importateurs de pétrole dont le Maroc devraient être restrictives cette année.
Alors que la reprise du tourisme devrait contribuer à la réduction des déficits courants dans plusieurs pays importateurs de pétrole, les experts de la Banque mondiale s’attendent, en revanche, à ce que la hausse de la demande intérieure contribue à creuser le déficit au Maroc.
S’agissant des perspectives dans la région MENA, l’institution de Bretton Woods indique que la croissance devrait s'établir à 2,7% en 2025 puis bondir à 3,7% en 2006 et à 4,1% en 2027.
«Cette dynamique s’explique en grande partie par une expansion progressive de la production pétrolière qui fait plus que compenser les effets de la baisse des prix du pétrole, et ce malgré les contraintes qui pèsent sur les exportations du fait de l’augmentation des barrières commerciales », selon la BM.
En raison principalement des effets de la hausse des restrictions commerciales et des incertitudes sur les investissements et les activités d’exportation, l’institution précise que ses prévisions de croissance ont été revues à la baisse par rapport au mois de janvier.
A noter que la croissance dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait se renforcer progressivement pour atteindre 3,2% en 2025, 4,5% en 2026 et 4,8% en 2027.
En dépit de la baisse prévue des prix pétroliers dans un contexte d’affaiblissement de la demande mondiale, la Banque mondiale s’attend à ce que l'assouplissement des quotas entraîne une augmentation de la production pétrolière, ajoutant que l’expansion de l’activité non pétrolière devrait en outre continuer de tirer la croissance.
De l’avis de l’institution, l’activité devrait être freinée dans plusieurs pays exportateurs de pétrole non membres du CCG, par la baisse des prix du pétrole et le recul de la demande extérieure.
Dans les pays importateurs de pétrole, les prévisions anticipent une accélération de la croissance à 3,6% en 2025, 3,9% en 2026 et 4,3% en 2027. Ce qui « s’explique principalement par le renforcement de la consommation privée à la faveur du ralentissement de l’inflation, par la reprise de la production agricole et par l'hypothèse d’une atténuation des tensions géopolitiques », indique-t-on.
Des projections de la Banque mondiale, il ressort que la croissance de l’économie égyptienne devrait progresser en raison « du déploiement de l’accord d’investissement conclu avec les Emirats arabes unis », ajoutant qu’elle devrait se raffermir au Maroc et en Tunisie avec l’amélioration attendue des conditions météorologiques.
Au niveau de l’Afrique subsaharienne, les données montrent que la croissance devrait se renforcer pour atteindre 3,7% en 2025 et s’établir en moyenne à 4,2% en 2026-2027. Ces projections restent dépendantes de l’environnement extérieur, de l’évolution de l’inflation et des conflits régionaux.
Il n’empêche que «dans un contexte général de perte de vitesse des économies émergentes et en développement, l’Afrique subsaharienne est l’une des deux régions du monde qui devraient voir sa croissance s’accélérer au cours de la période de prévision », fait savoir la BM.
Alain Bouithy