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Certains virus peuvent évoluer et s'adapter pour provoquer une maladie moins grave, moins de décès, chez les femmes que chez les hommes, afin de mieux se propager et survivre, selon une étude publiée mardi.
La mortalité par maladies infectieuses est souvent plus élevée chez les hommes que chez les femmes et cela a été historiquement attribué à des différences de défenses immunitaires.
Mais des chercheurs, Francisco Úbeda et Vincent Jansen de l'Ecole des sciences biologiques de l'Université Royal Holloway à Londres, fournissent une autre explication dans la revue Nature Communications.
Rendre la maladie moins grave chez les femmes relèverait d'une stratégie d'évolution réussie pour un virus, dès lors qu'elles lui fournissent des possibilités supplémentaires de transmissions par rapport aux hommes (transmission à l'enfant pendant la grossesse, la naissance et l'allaitement).
Les auteurs ont examiné le cas d'un virus, le HTLV-1 (pour virus lymphotrope T-1 humain), qui peut provoquer une leucémie chez les individus infectés. Les auteurs soutiennent que l'adaptation de la virulence d'agents pathogènes au sexe féminin qui leur est plus favorable, peut expliquer les variations observées dans l'infection par le HTLV-1 et la forme de leucémie qu'il induit dans différentes populations.
Ainsi, par exemple, on n'observe pas de différence entre l'infection et la fréquence de la leucémie due à ce virus entre les deux sexes dans les Caraïbes.
En revanche, ce type de leucémie est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes au Japon, où une proportion plus élevée de mères allaitent leurs enfants et le font plus longtemps, comparativement aux femmes des Caraïbes. Ainsi l'infection est de 2 à 3,5 fois plus susceptible de progresser pour devenir mortelle, chez les Japonais que chez les Japonaises.
Il a déjà été établi que les hommes et les femmes réagissent différemment à la maladie, mais "les virus eux-mêmes ont évolué pour affecter différemment les sexes", assure le professeur Vincent Jansen.
Isolé en 1980, le HTLV-I infecte 10 à 20 millions de personnes dans le monde. Des zones de forte endémie virale se trouvent au sud-ouest du Japon, dans les Caraïbes, en Amérique Latine et en Afrique tropicale, ainsi qu'au Moyen-Orient et en Australie
Ce virus se transmet en outre sexuellement et par le sang.
La mortalité par maladies infectieuses est souvent plus élevée chez les hommes que chez les femmes et cela a été historiquement attribué à des différences de défenses immunitaires.
Mais des chercheurs, Francisco Úbeda et Vincent Jansen de l'Ecole des sciences biologiques de l'Université Royal Holloway à Londres, fournissent une autre explication dans la revue Nature Communications.
Rendre la maladie moins grave chez les femmes relèverait d'une stratégie d'évolution réussie pour un virus, dès lors qu'elles lui fournissent des possibilités supplémentaires de transmissions par rapport aux hommes (transmission à l'enfant pendant la grossesse, la naissance et l'allaitement).
Les auteurs ont examiné le cas d'un virus, le HTLV-1 (pour virus lymphotrope T-1 humain), qui peut provoquer une leucémie chez les individus infectés. Les auteurs soutiennent que l'adaptation de la virulence d'agents pathogènes au sexe féminin qui leur est plus favorable, peut expliquer les variations observées dans l'infection par le HTLV-1 et la forme de leucémie qu'il induit dans différentes populations.
Ainsi, par exemple, on n'observe pas de différence entre l'infection et la fréquence de la leucémie due à ce virus entre les deux sexes dans les Caraïbes.
En revanche, ce type de leucémie est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes au Japon, où une proportion plus élevée de mères allaitent leurs enfants et le font plus longtemps, comparativement aux femmes des Caraïbes. Ainsi l'infection est de 2 à 3,5 fois plus susceptible de progresser pour devenir mortelle, chez les Japonais que chez les Japonaises.
Il a déjà été établi que les hommes et les femmes réagissent différemment à la maladie, mais "les virus eux-mêmes ont évolué pour affecter différemment les sexes", assure le professeur Vincent Jansen.
Isolé en 1980, le HTLV-I infecte 10 à 20 millions de personnes dans le monde. Des zones de forte endémie virale se trouvent au sud-ouest du Japon, dans les Caraïbes, en Amérique Latine et en Afrique tropicale, ainsi qu'au Moyen-Orient et en Australie
Ce virus se transmet en outre sexuellement et par le sang.