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Des scientifiques ont créé des “structures embryonnaires” très proches d’un embryon à ses débuts, à partir de cellules souches de souris, sans recourir à une fécondation, rapporte mercredi la revue scientifique Nature.
Les chercheurs, qui ont développé “pour la première fois” en laboratoire in vitro, ces structures ressemblant à des embryons naturels à leur tout début, espèrent que ce travail aidera à comprendre comment le placenta se forme et comment l’embryon s’implante dans la muqueuse de l’utérus.
Lorsqu’elles sont transférées in utero, les sphères cellulaires, obtenues à partir de deux sortes de cellules souches de rongeurs, déclenchent des événements de remodelage similaires à ceux observés au moment de l’implantation sur la paroi utérine.
Ces structures embryonnaires précoces ont cependant échoué à continuer à se développer en embryons matures. Mais elles fournissent aux chercheurs un modèle d’étude du développement de l’embryon à son tout début qui est mal connu, et mettent en lumière les processus clés qui sous-tendent cette période charnière de la vie.
Quelques jours après la fécondation, l’ovule de mammifère se développe normalement en blastocyste qui correspond à l’embryon aux premiers stades de son développement. Il s’agit alors d’une structure sphérique composée d’une couche de cellules externes (le futur placenta) entourant une cavité remplie de liquide qui contient une masse de cellules embryonnaires. Les chercheurs ont appelé blastoïdes, les structures embryonnaires formées à partir de cellules souches. Leur allure est semblable à celle d’un embryon normal âgé de quelques jours.
“C’est la première fois que les scientifiques ont pu faire la lumière sur les mécanismes moléculaires de l’implantation (dans l’utérus, ndlr) et ces résultats pourraient nous aider à mieux comprendre certains aspects de l’infertilité et à améliorer les résultats de la procréation assistée”, estime le Dr Dusko Ilic du King’s College London. L’échec de la poursuite du développement de l’embryon serait dû à l’absence d’un troisième type de cellules “qui joue un rôle essentiel dans la structuration de l’embryon (...) et qui est très mal produit par les cellules souches embryonnaires”, remarque un autre spécialiste, le professeur Robin Lovell-Badge auprès du Science Media Centre (SMC).
Obtenir des résultats comparables avec des cellules humaines “reste un défi majeur” pour les chercheurs qui souhaiteraient construire des embryons humains de cette façon, selon le Dr Harry Leith du MRC London Institute of Medical Sciences.
Les chercheurs, qui ont développé “pour la première fois” en laboratoire in vitro, ces structures ressemblant à des embryons naturels à leur tout début, espèrent que ce travail aidera à comprendre comment le placenta se forme et comment l’embryon s’implante dans la muqueuse de l’utérus.
Lorsqu’elles sont transférées in utero, les sphères cellulaires, obtenues à partir de deux sortes de cellules souches de rongeurs, déclenchent des événements de remodelage similaires à ceux observés au moment de l’implantation sur la paroi utérine.
Ces structures embryonnaires précoces ont cependant échoué à continuer à se développer en embryons matures. Mais elles fournissent aux chercheurs un modèle d’étude du développement de l’embryon à son tout début qui est mal connu, et mettent en lumière les processus clés qui sous-tendent cette période charnière de la vie.
Quelques jours après la fécondation, l’ovule de mammifère se développe normalement en blastocyste qui correspond à l’embryon aux premiers stades de son développement. Il s’agit alors d’une structure sphérique composée d’une couche de cellules externes (le futur placenta) entourant une cavité remplie de liquide qui contient une masse de cellules embryonnaires. Les chercheurs ont appelé blastoïdes, les structures embryonnaires formées à partir de cellules souches. Leur allure est semblable à celle d’un embryon normal âgé de quelques jours.
“C’est la première fois que les scientifiques ont pu faire la lumière sur les mécanismes moléculaires de l’implantation (dans l’utérus, ndlr) et ces résultats pourraient nous aider à mieux comprendre certains aspects de l’infertilité et à améliorer les résultats de la procréation assistée”, estime le Dr Dusko Ilic du King’s College London. L’échec de la poursuite du développement de l’embryon serait dû à l’absence d’un troisième type de cellules “qui joue un rôle essentiel dans la structuration de l’embryon (...) et qui est très mal produit par les cellules souches embryonnaires”, remarque un autre spécialiste, le professeur Robin Lovell-Badge auprès du Science Media Centre (SMC).
Obtenir des résultats comparables avec des cellules humaines “reste un défi majeur” pour les chercheurs qui souhaiteraient construire des embryons humains de cette façon, selon le Dr Harry Leith du MRC London Institute of Medical Sciences.