-
Un apiculteur devient le héros d'un match de baseball aux Etats-Unis
-
Le Brésil est-il encore le pays du foot ?
-
Microsoft va investir 1,7 milliard de dollars dans l'IA et le cloud en Indonésie
-
L'Angleterre lance une étude sur les ruptures ligamentaires des footballeuses
-
Cyber-risques: Davantage d'entreprises envisagent de s'assurer
Ces rongeurs sont devenus de super-machines à manger poursuivant et s'attaquant à la nourriture mais aussi à des objets comme des bâtons de bois et capsules de bouteille perçues apparemment comme des proies, ont observé ces scientifiques de l'Université de Yale dont l'étude est publiée dans la revue américaine Cell.
Toutefois, l'objectif de ces travaux n'était pas de créer une armée de souris tueuses, soulignent-ils.
Ces scientifiques ont utilisé l'optogénétique, un nouveau domaine de recherche qui permet à l'aide de la lumière, en l'occurrence un laser, d'activer sélectivement certains neurones dans le cerveau.
Ainsi, quand le laser est éteint, ces souris se comportent normalement. Mais dès qu'il est activé, ces rongeurs se mettent à chercher fougueusement de la nourriture, s'attaquant et mordant quasiment tout sur leur passage, un peu comme les personnages de la série télévisée d'horreur "The Walking Dead".
"On a mis en route le laser et les souris se sont mises à sauter sur un objet, le tenant entre leurs pattes et le mordant avec force comme si elles essayaient de capturer et de tuer une proie", explique Ivan de Araujo, professeur adjoint de psychiatrie à la faculté de médecine de l'Université Yale, un des principaux auteurs de cette étude.
L'analogie avec les personnages de "Walking Dead" est valide seulement jusqu'à un certain point, souligne ce chercheur car les souris n'ont pas attaqué d'autres rongeurs dans la cage.
La faim joue aussi un rôle important dans les comportements de prédation, notent ces scientifiques.
Ainsi, les souris affamées poursuivaient plus agressivement les proies durant la période de stimulation de leurs neurones avec le laser que celles rassasiées.
"Ce système cérébral n'est pas seulement lié à l'agressivité en général", pointe le professeur Araujo "mais semble associé chez ces animaux à la recherche de nourriture".