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Les scientifiques se sont penchés récemment sur le cas de plusieurs espèces de serpents capables de se déplacer d'arbre en arbre en planant dans les airs, véritables génies de l'aéronautique.
Cinq espèces d'ophidiens du sud-est asiatique, appartenant à la famille des Colubridés, ont cette curieuse habitude. Une observation attentive de ces reptiles peu connus a permis aux zoologistes de décrire leur complexe protocole de décollage et de vol. Tout d'abord, l'animal se positionne au bout d'une branche, et se laisse pendre, formant un "J" avec son corps. Puis, se propulsant avec la moitié inférieure de celui-ci, il lâche prise. Tout en prenant alors la forme d'un "S", il s'aplanit, doublant quasiment la largeur de son corps pour en faire une "voile" propre à intercepter les courants ascendants. Ondulant d'avant en arrière pour tourner, ces habiles planeurs combinent ainsi l'élan de la chute libre et les contorsions de leur corps souple pour circuler dans la canopée. Les scientifiques pensent que ces créatures arboricoles réduisent ainsi à l'extrême leurs incursions à terre, où une rencontre avec un prédateur est toujours à craindre. Se nourrissant essentiellement de rongeurs, de lézards et de chauve-souris, ces serpents, pratiquement inoffensifs pour l'homme en raison de la faiblesse de leur appareil venimeux, mesurent de 60 cm à 1m20 selon les espèces. Assez répandus et vivant de l'ouest de l'Inde à l'Indonésie, ils ne seraient pas menacés actuellement.
Cinq espèces d'ophidiens du sud-est asiatique, appartenant à la famille des Colubridés, ont cette curieuse habitude. Une observation attentive de ces reptiles peu connus a permis aux zoologistes de décrire leur complexe protocole de décollage et de vol. Tout d'abord, l'animal se positionne au bout d'une branche, et se laisse pendre, formant un "J" avec son corps. Puis, se propulsant avec la moitié inférieure de celui-ci, il lâche prise. Tout en prenant alors la forme d'un "S", il s'aplanit, doublant quasiment la largeur de son corps pour en faire une "voile" propre à intercepter les courants ascendants. Ondulant d'avant en arrière pour tourner, ces habiles planeurs combinent ainsi l'élan de la chute libre et les contorsions de leur corps souple pour circuler dans la canopée. Les scientifiques pensent que ces créatures arboricoles réduisent ainsi à l'extrême leurs incursions à terre, où une rencontre avec un prédateur est toujours à craindre. Se nourrissant essentiellement de rongeurs, de lézards et de chauve-souris, ces serpents, pratiquement inoffensifs pour l'homme en raison de la faiblesse de leur appareil venimeux, mesurent de 60 cm à 1m20 selon les espèces. Assez répandus et vivant de l'ouest de l'Inde à l'Indonésie, ils ne seraient pas menacés actuellement.