Autres articles
-
En Suède, l'année de césure après le bac est entrée dans les mœurs
-
Aux Pays-Bas, soigner le moral des adolescentes pour sauver leurs genoux
-
Jamais le monde n'a connu plus de conflits depuis 1946
-
Waymo mène la conquête des taxis autonomes aux Etats-Unis
-
Au Brésil, 79% des entreprises exposées aux cyberattaques
Des bactéries auraient commencé à émettre de l’oxygène grâce à la photosynthèse, il y a, au moins, 2,87 milliards d’années, dévoile une étude de chercheurs de l’Institut européen universitaire de la mer (IUEM), basé à Plouzané (nord-ouest de la France).
"Cette avancée majeure a été rendue possible grâce à une nouvelle méthode de datation isotopique (La-Ce)", indique un communiqué du Centre français de la recherche scientifique (CNRS).
La photosynthèse oxygénique est le métabolisme le plus important de la Terre, explique le centre de recherche, ajoutant qu'elle produit presque toute la biomasse de notre planète.
C’est aussi un métabolisme très ancien, puisque la photosynthèse oxygénique est apparue chez les bactéries des milliards d'années avant l'apparition des plantes et des animaux sur Terre, précise la même source.
"Il y a environ 2,5 à 2,3 milliards d'années, la Terre a connu un événement historique de son évolution, la Grande Oxygénation (Great Oxidation Event), au cours duquel l'oxygène (O) a commencé à s’accumuler massivement dans l’atmosphère terrestre et dans les océans", note le CNRS. Cependant, il était jusqu’à présent difficile de déterminer quand exactement la photosynthèse oxygénique a évolué et quand elle a commencé à produire de l’oxygène, permettant son accumulation dans les océans et l'atmosphère.
Cette étude, qui a utilisé une technique émergente de datation isotopique basée sur les Terres rares lanthane et cérium (La-Ce), développée à l'IUEM (CNRS /Université de Bretagne Occidentale/Ifremer /Université Bretagne Sud) en partenariat avec le Laboratoire de Magmas et Volcans (LMV), "permet de dater directement et avec une très grande précision les traces d’oxygène ancien dans les roches, et non plus seulement les roches elles-mêmes".
Les scientifiques ont analysé des sédiments très anciens du nord de l’Ontario (Canada), provenant de trois formations géologiques âgées de 2,87 à 2,78 milliards d’années. Dans ces roches carbonatées bien conservées, ils ont trouvé des anomalies négatives en cérium, "un signal chimique clair de la présence d’oxygène libre dans l’eau de mer à l’époque", souligne la même source.
Grâce à leur méthode, ils ont pu prouver que ces signaux "ne sont pas modernes, mais contemporains de la formation des roches", conclut le CNRS.
"Cette avancée majeure a été rendue possible grâce à une nouvelle méthode de datation isotopique (La-Ce)", indique un communiqué du Centre français de la recherche scientifique (CNRS).
La photosynthèse oxygénique est le métabolisme le plus important de la Terre, explique le centre de recherche, ajoutant qu'elle produit presque toute la biomasse de notre planète.
C’est aussi un métabolisme très ancien, puisque la photosynthèse oxygénique est apparue chez les bactéries des milliards d'années avant l'apparition des plantes et des animaux sur Terre, précise la même source.
"Il y a environ 2,5 à 2,3 milliards d'années, la Terre a connu un événement historique de son évolution, la Grande Oxygénation (Great Oxidation Event), au cours duquel l'oxygène (O) a commencé à s’accumuler massivement dans l’atmosphère terrestre et dans les océans", note le CNRS. Cependant, il était jusqu’à présent difficile de déterminer quand exactement la photosynthèse oxygénique a évolué et quand elle a commencé à produire de l’oxygène, permettant son accumulation dans les océans et l'atmosphère.
Cette étude, qui a utilisé une technique émergente de datation isotopique basée sur les Terres rares lanthane et cérium (La-Ce), développée à l'IUEM (CNRS /Université de Bretagne Occidentale/Ifremer /Université Bretagne Sud) en partenariat avec le Laboratoire de Magmas et Volcans (LMV), "permet de dater directement et avec une très grande précision les traces d’oxygène ancien dans les roches, et non plus seulement les roches elles-mêmes".
Les scientifiques ont analysé des sédiments très anciens du nord de l’Ontario (Canada), provenant de trois formations géologiques âgées de 2,87 à 2,78 milliards d’années. Dans ces roches carbonatées bien conservées, ils ont trouvé des anomalies négatives en cérium, "un signal chimique clair de la présence d’oxygène libre dans l’eau de mer à l’époque", souligne la même source.
Grâce à leur méthode, ils ont pu prouver que ces signaux "ne sont pas modernes, mais contemporains de la formation des roches", conclut le CNRS.