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Maisil ne s'agira que d'un avantgoût, car le "Phil", qui a aussi organisé depuis septembre des petits concerts impromptus en plein air, est déjà tourné vers septembre, comme le Metropolitan Opera ou le New York City Ballet. En attendant, le Kaufman Music Center, lieu de concerts et d'enseignement musical, situé dans le quartier d'Upper West Side, a monté ce programme baptisé "Musical Storefronts" ("les vitrines musicales"), qui permet à des musiciens de se produire dans le quartier, à l'abri d'une paroi de verre. Les organisateurs préfèrent ne pas ébruiter l'emplacement exact de la fameuse vitrine, pas plus que dévoiler à l'avance le calendrier des concerts, pour éviter les rassemblements trop importants, coronavirus oblige. "On essaye de programmer un peu de tout", explique Kate Sheeran, qui dirige le Kaufman Music Center, "des musiciens classiques aux gens de Broadway. On a même eu de l'improvisation expérimentale." Le projet "veut mettre en évidence le moteur artistique de New York et rappeler que les artistes ont besoin de travailler". Quelque 30% des adultes newyorkais ont déjà reçu au moins une dose du vaccin contre le coronavirus, et avec l'arrivée du printemps, l'espoir renaît. La ville "est tout le temps comme ça. Quand quelque chose de grave survient, on improvise", s'enthousiasme Terry Lieberman, venue grapiller quelques mélodies de Debussy, Beethoven, Mendelssohn et Boulanger. "Les gensse ressaisissent et repartent. C'est merveilleux." "L'un des enseignements de la pandémie, c'est le besoin de musique, de théâtre et de danse, de spectacle vivant en général qu'ont les gens", résume Michael Katz. "Ça leur est aussi essentiel que l'eau et la nourriture. Ce n'est pas que du divertissement, ou une marchandise".