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Les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne ainsi qu'Alice Diop ont exigé chacun de son côté le retrait de leurs derniers films de la programmation d'un festival iranien, où ils auraient été inscrits sans leur accord.
"Tori et Lokita", film des Dardenne qui a obtenu un prix spécial du 75e Festival de Cannes en mai dernier, et "Saint Omer" de la Française Alice Diop, Grand Prix du Jury à Venise, sont inscrits dans la section "Festival des festivals" du Festival international du film de Farj, selon le site internet en farsi de la manifestation.
"Il est bien évidemment impossible de concevoir que mon film puisse être projeté au sein d'un festival de cinéma organisé par un régime qui mène depuis des années une politique de violence et de répression à l'encontre de son peuple et où des réalisateurs sont enfermés pour avoir eu le courage d'exercer leur droit légitime à la liberté", a fait savoir Alice Diop.
"J'exige que mon film soit retiré immédiatement de cette programmation et j’apporte mon soutien au courageux mouvement de contestation et de révolte en Iran qui, nous l'espérons tous, saura faire vaciller cette dictature", selon ses déclarations transmises vendredi à l'AFP.
"Nous exigeons que notre film soit retiré du programme de ce festival qui est la vitrine d'un régime religieux dictatorial et meurtrier que nous condamnons. Nous sommes solidaires de ceux qui luttent contre ce régime et saluons leur courage", ont écrit de leur côté les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, dans un communiqué de leur société Les Films du Fleuve.
De nombreux professionnels et artistes du cinéma ont dénoncé ces derniers mois la répression en Iran et se sont encore mobilisés jeudi en faveur de leur collègue réalisateur iranien Jafar Panahi, finalement libéré sous caution vendredi après-midi après sept mois de prison.
"Tori et Lokita", film des Dardenne qui a obtenu un prix spécial du 75e Festival de Cannes en mai dernier, et "Saint Omer" de la Française Alice Diop, Grand Prix du Jury à Venise, sont inscrits dans la section "Festival des festivals" du Festival international du film de Farj, selon le site internet en farsi de la manifestation.
"Il est bien évidemment impossible de concevoir que mon film puisse être projeté au sein d'un festival de cinéma organisé par un régime qui mène depuis des années une politique de violence et de répression à l'encontre de son peuple et où des réalisateurs sont enfermés pour avoir eu le courage d'exercer leur droit légitime à la liberté", a fait savoir Alice Diop.
"J'exige que mon film soit retiré immédiatement de cette programmation et j’apporte mon soutien au courageux mouvement de contestation et de révolte en Iran qui, nous l'espérons tous, saura faire vaciller cette dictature", selon ses déclarations transmises vendredi à l'AFP.
"Nous exigeons que notre film soit retiré du programme de ce festival qui est la vitrine d'un régime religieux dictatorial et meurtrier que nous condamnons. Nous sommes solidaires de ceux qui luttent contre ce régime et saluons leur courage", ont écrit de leur côté les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, dans un communiqué de leur société Les Films du Fleuve.
De nombreux professionnels et artistes du cinéma ont dénoncé ces derniers mois la répression en Iran et se sont encore mobilisés jeudi en faveur de leur collègue réalisateur iranien Jafar Panahi, finalement libéré sous caution vendredi après-midi après sept mois de prison.