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Cet entretien a été publié une semaine après le rejet par la justice d'un nouveau recours de la défense d'Alves, qui demandait sa remise en liberté dans l'attente du procès, motivé par des "indices suffisants de fiabilité" des accusations pesant sur le joueur. "J'ai la conscience vraiment tranquille par rapport à ce qui s'est passé cette nuit-là dans les toilettes de la zone VIP de la discothèque Sutton.
Ce qu'il s'est passé et ce qu'il ne s'est pas passé", a affirmé l'ex-joueur du Barça et du PSG dans cet entretien réalisé dans la prison de la périphérie de Barcelone où il est incarcéré. "Et ce qu'il ne s'est pas passé, c'est que j'ai pu obliger cette femme à faire ce que nous avons fait", a-t-il encore assuré, en réitérant que cette relation sexuelle avait été consentie.
Le défenseur de 40 ans est accusé par une jeune femme de l'avoir violée fin décembre dans les toilettes d'une discothèque à la mode de Barcelone.
Poursuivi pour agression sexuelle, catégorie pénale comprenant le viol en Espagne, il a été placé le 20 janvier en détention provisoire en raison d'un "risque élevé de fuite" au Brésil qui, comme de nombreux autres pays, n'extrade en général pas ses ressortissants.
Alves soutient par ailleurs dans cette interview que s'il a changé plusieurs fois de version, allant jusqu'à affirmer dans une vidéo début janvier qu'il n'avait jamais rencontré la plaignante, c'était pour ne pas mettre en péril son mariage. "J'avais peur de perdre Joana (son épouse, ndlr), c'est pour cela que j'ai menti. Je me suis battu de façon désespérée afin de sauver mon mariage de mon infidélité, sans me préoccuper des conséquences que je paie aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Cette affaire est suivie de près en Espagne, où cette interview et des commentaires de la journaliste l'ayant réalisée sur le crédit qu'elle apportait à la version d'Alves sur certains aspects, ont suscité une levée de boucliers. "Banaliser la violence machiste, soutenir l'agresseur, remettre en cause la victime lui fait du tort et alimente la culture du viol", a réagi sur Twitter la déléguée du gouvernement espagnol de gauche contre la violence de genre, Victoria Rosell.