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Dans une société où le discours nihiliste tient lieu de programme pour de nombreux médias reprenant ainsi un large sentiment de désaffection sociale largement en vogue chez les jeunes notamment, ces déboires ne peuvent être ramenés à la seule approche de l'expertise. Il ne s'agit pas de faire miroiter de nouveaux faux espoirs en faisant circuler des rumeurs sur l'arrivée prochaine d'un technicien miraculeux, ou en développant un discours managérial… pour sortir de cette impasse.
Nous pensons qu'il faudrait réviser diamétralement notre rapport au sport. En résumé, il s'agit de rétablir un équilibre fondateur de toute pratique sportive, il faut revenir à ce qui fait l'essence de toute discipline sportive, à savoir le jeu. Or, toutes les périodes que nous venons de vivre et qui ont abouti à l'état désastreux actuel, ont privilégié l'enjeu sur le jeu. C'est en partie la conséquence de la politisation outrancière du sport. Il est devenu un enjeu électoraliste, propagandiste. Le drame de l'équipe nationale, ce n'est pas une défaite ou une disqualification, c'est plutôt l'absence d'un fond de jeu spécifique, d'une touche footballistique artistique. Il faut retrouver cette ambition première, celle du jeu, du spectacle. Pour ce faire, il faut créer un climat propice à libérer les énergies créatrices. Un credo qu'il faut instaurer à la base, au sein des équipes locales ; insuffler aux jeunes joueurs un nouvel état d'esprit misant sur la valorisation des qualités intrinsèques et non sur les petits calculs de gestion de carrière. La crise actuelle du Raja est un indicateur : un rajaoui authentique est triste non pas quand son équipe perd mais quand elle joue mal.