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Malgré nos multiples tentatives, les deux parties ont été injoignables. Au moment où nous mettions sous presse, le communiqué officiel faisant état du remerciement du directeur technique n'avait pas encore été diffusé. Mais d'après une source proche, Aouita aurait négocié ses indemnités de départ, du fait que le contrat le liant à la FRMA s'étalait jusqu'en 2012. L'on parle d'Aouita en Jordanie où il est sollicité pour le poste de DTN.
Mais à quoi rime toute cette affaire, qui prend l'allure d'un feuilleton navet à une semaine du coup d'envoi des Mondiaux de cross country qui auront lieu dans la capitale jordanienne, Amman ? Si le torchon brûle entre les fédéraux et le DTN, ce n'est nullement le moment pour que chaque partie vide son sac, tactique basse faite pour saper le moral d'une délégation en partance pour ces championnats du monde. Aouita, le grand champion qui a tout gagné, à titre personnel et sous les couleurs du Maroc, est mieux placé que quiconque pour savoir que ce n'est pas le temps de semer la zizanie à l'approche de la deuxième échéance majeure de l'IAAF depuis son retour à la direction technique. Pour la première, le championnat du monde de semi-marathon qui avait eu lieu l'année dernière à Rio de Janeiro, il avait jugé bon que l'équipe marocaine fasse l'impasse, tant que les athlètes du terroir n'avaient aucune chance de podium dans cette manifestation, d'après ses dires, lui, le consultant de la chaîne sportive d'Al Jazira. Si c'est l'expert qui l'affirme, les fédéraux ne peuvent que dire Amen. Entre-temps et pour meubler tous les dimanches que le bon Dieu fait, les athlètes marocains ont avalé des centaines de kilomètres sur l'asphalte, n'en déplaise à une DTN qui voudrait réduire au maximum les participations des athlètes aux courses sur route. Faute de parvenir à fédérer un groupe de champions, de le préparer dans de bonnes conditions et de le motiver afin qu'il puisse aller davantage de l'avant, c'est le scénario contraire qui a pris forme. Au point qu'il est légitime de se demander si ce n'est pas prémédité. Un directeur technique qui voudrait fuir ses responsabilités après avoir placé la barre haut lors de sa première sortie médiatique, en parlant de « fabrication de champions olympiques ». Entre 2008, date de l'arrivée d'Aouita aux commandes, et 2012, date des Olympiades de Londres, le temps ne plaide guère en sa faveur, surtout lorsqu'on s'aperçoit que du côté de la relève, les futurs maîtres du tartan ne courent pas « les pistes » marocaines. Une réalité qu'appréhende tout technicien dans n'importe quelle discipline, mais ne devant en aucun l'empêcher de travailler. A dire la vérité, même si elle fâche, et à ne pas induire en erreur une opinion publique pour qui une bonne performance est assimilée à une couronne olympique ou à un podium aux Mondiaux.