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Colloque à Rabat sur "Le Sahara marocain : Histoire et défis géopolitiques"
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Les chioukhs des tribus sahraouies de Laâyoune-Sakia El Hamra saluent la diplomatie clairvoyante de Sa Majesté le Roi
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Le Maroc relance le rêve maghrébin
 
Organisé à la Maison de la presse de Tanger, en partenariat avec la direction régionale de la communication de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ce colloque a été l’occasion de mettre en avant les liens historiques, humains, sociaux, religieux, politiques et économiques, ainsi que les liens d’allégeance et de loyauté qui ont uni, à travers les siècles, les Souverains des grandes dynasties marocaines aux populations sahariennes.
A cette occasion, le président de l’Ordre national des traducteurs du Maroc et professeur d’enseignement supérieur, Tayeb Boutbouqalt, a souligné que la tenue de ce colloque coïncide avec le vote historique du Conseil de sécurité des Nations unies en faveur de la résolution 2797, qui consacre l’initiative marocaine d’autonomie comme cadre pour le règlement pacifique du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Cette rencontre scientifique constitue une opportunité pour rappeler les fondements historiques et juridiques de la légitimité de la Cause nationale, a-t-il indiqué, affirmant que “celui qui n’a pas d’histoire n’a pas d’identité” et que, dès lors, le colloque vient réaffirmer que le Sahara fait partie intégrante de l’identité institutionnelle, sociale et culturelle du Maroc depuis les Almoravides, Sanhaja, jusqu’à nos jours, à travers les liens d’allégeance et d’appartenance religieuse et culturelle.
Le vote du Conseil de sécurité ne vient pas de nulle part, mais il est le fruit des efforts déployés sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour mobiliser un large soutien international, a-t-il ajouté, notant que cette décision “clôt de manière définitive le dossier en faveur de la légitimité historique et juridique du Maroc”.
Pour sa part, la directrice régionale du département de la communication, Manal Chihi, a relevé que le thème retenu pour ce colloque, organisé à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Marche Verte, revêt une portée symbolique et historique qui confère davantage de légitimité à la justesse de la Cause nationale.
Elle a, dans ce sens, mis en avant le contexte particulier de la tenue du colloque, au moment où le peuple marocain célèbre, dans la joie, le vote du Conseil de sécurité, un événement historique qui consacre l’unité territoriale, traduit la vision clairvoyante de SM le Roi et vient couronner les efforts et les réussites diplomatiques du Royaume.
Dans une intervention consacrée aux “rôles unificateurs du Sahara marocain au cours du Moyen Âge”, Rafiq El Ghazi, professeur à la Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université Ibn Tofail de Kénitra, a évoqué les liens économiques et politiques, et les dimensions religieuses et culturelles entre le Sahara et le reste du Royaume, soulignant que les données humaines et toponymiques révèlent sans équivoque l’appartenance des provinces du Sud au Maroc.
Les intervenants ont, par ailleurs, abordé les dimensions juridiques et historiques de la marocanité du Sahara, tout en rappelant la symbolique de la Marche Verte comme étape charnière dans l’achèvement de l’unité nationale.
Ils ont également mis en avant le rôle des médias et de la diplomatie culturelle dans la consolidation du récit national et la défense de la Cause nationale au niveau international, dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.







