Cinéma amazigh : Lever de rideau de la 6ème édition du Festival Issni N’Ourgh

Mercredi 26 Septembre 2012

Cinéma amazigh : Lever de rideau de la 6ème édition du Festival Issni N’Ourgh
En partenariat avec le Conseil municipal de la ville d’Agadir et l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), l’Association Issni N’Ourgh organise la 6ème édition du Festival Issni N’Ourgh international du film amazigh (FINIFA) dont la cérémonie d’ouverture a lieu ce soir à 21h00,  à la Chambre de commerce,  d'industrie et de services d’Agadir, et qui  se poursuivra jusqu’au 30 septembre.
Participeront à cette édition plus d’une trentaine de films, entre longs métrages,  courts métrages et documentaires. Dans la catégorie du long métrage, plusieurs films sont programmés dont le film d’ouverture «Aghrrabou» d’Ahmed Baïdou,  et  «Carte mémoire»,  premier long métrage du jeune réalisateur,  Youba Ouberka,  lauréat de la Faculté polydisciplinaire de Ouarzazate.
Dans la catégorie du court métrage, plusieurs films sont en compétition dont «Yidir» du réalisateur algérien Tahar Houchi, «Vacancy» du réalisateur marocain,  Mohamed Bouzgou et «Ansite» du réalisateur  canarien Armando Ravelo.
Dans le cadre du film documentaire, le public du Festival pourra également suivre, des docs. tels que «Agadir 1960..un rêve en couleur» du réalisateur gadiri, Brahim Amzil, «Tinghir-Jerusalem... Les échos du Mellah» du réalisateur marocain Kamal Hachkar et «Abdelkarim et la guerre du Rif» de Daniel Cling.
 Le FINIFA s’ouvre aussi sur le cinéma de l’autre, à travers l’accueil du cinéma des touaregs, avec entre autres: «Imshuradj» d’Akli Shakka,  réalisateur touareg résident en Angleterre, «Toumast…Guitars et Kalachnikovs» de la réalisatrice suisse Dominique Margo.
Par ailleurs, l’artiste-peintre touareg, Haouad expose ses oeuvres au musée du patrimoine  amazigh d’Agadir pendant toute la durée du festival.
Et pour permettre aux Gadiris de débattre des thématiques sur le cinéma, un colloque international est au menu du festival cette année ; il a pour thème: «Le cinéma et la mémoire». Ouvert hier matin, à la Chambre de commerce, celui-ci achèvra ses travaux aujourd’hui.   
En marge du Festival, des ateliers de formation, animés par le directeur du Festival american indian film à Los Angeles, Ian Skorodin, et Patricia Gomes, rélisatrice et productrice, ont commencé lundi à l’Ecole supérieure de radio et de  télévision (ESRT), et se poursuivront jusqu’au 30 septembre.
Et toujours dans le cadre de la 6ème édition du Festival Issni N’Ourgh international du film amazigh,  l’Association Amoudou pour un tourisme responsable et solidaire,  en collaboration avec la Maison de la culture Mohammed Khaïr-Eddine,  accueille ‘’Issni Off‘’ à Tiznit le vendredi. A travers cette initiative, les organisateurs entendent rendre hommage à Lahoucine Bizgarne, pionnier du cinéma amazigh.
Au programme de cette soirée cinéma exceptionnelle, figurent la projection de deux  films: le court métrage «Yidir» de Tahar Houchi et le documentaire «Asshak tales from the Sahara» d’Ulrike Koch.
Jeudi 27 septembre, les organisateurs du FINIFA prévoient la projection de trois films au profit des élèves de l’Institution privée Attaraji. Il s’agit de : «Yidir» de Tahar Houchi, «Elève» de Hicham Lamrabet,  «Masrasate Enaj ….» de Mohamed Oumeskine.
Et en partenariat avec la commune urbaine d’Agadir, la direction du Festival a programmé deux journées de projection de films, au Complexe culturel Mohammed Jamal Addorra, destinés aux étudiants et aux amateurs du court métrage et du documentaire.
Ce même jour, deux films documentaires, ce seront à l’affiche : «Teshumara, les guitares de la rébellion touareg» de Jérémie Reichenbach et «Frigraphier le vide» de Hélène Claudot-Hawad. Le vendredi 28, il y aura deux courts métrages :«Afrak» de Mustapha Abaïd et «Fakansi» de Mohamed Bouzgou, et un documentaire : «Maâtoub… éternel combat» de Tahar Yami.
Et comme on peut le constater, d’année en année, le Festival Issni N’Ourgh du cinéma, acquiert davantage de maturité et sa notoriété ne cesse de grandir aussi bien sur le plan national qu’international. Fédérant les compétences locales dans le domaine du cinéma autour de leur projet, les organisateurs de ce jeune festival ont su lui donner un cachet particulier qui le distingue des autres manifestations cinématographiques et culturelles.

M’BARK CHBANI

Lu 935 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe






Inscription à la newsletter