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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la séléction olympique marocaine, seule formation des deux Groupes à avoir enchaîné deux victoires, n’a toujours pas atteint son objectif premier. En effet, bien qu’ils aient leur destin en main, les Lionceaux de l’Atlas seront tout de même, ce soir, à rude épreuve face à ceux de la Teranga. Toujours, à la recherche du petit point qui se conjugue avec le carré d’as, les poulains de Pim Verbeek n’ont pas droit à l’erreur. Autrement dit, ils doivent absolument positiver pour se qualifier et du coup prendre la première place afin de garder Tanger comme leur première assise en bon tête de Groupe. Sur le papier, même si cela paraît « easy, easy », c’est loin d’être joué car il en sera autrement sur le gazon. Lors de leur dernière apparition face au Nigeria, les Sénégalais ont fortement impressionné. Physiquement au point, le Groupe qui renferme quelques excellentes individualités techniques, sait exploiter à merveille ces qualités dès lors qu’il faut chercher le résultat, les Green Eagles, de la défaite subie mardi dernier, s’en mordent encore les crampons.
Le sénégal qui a su admirablement arracher la victoire de l’espoir, a du fait faussé tous les calculs dans ce Groupe A, jusqu’à nous en éclabousser notre euphorie. Les Marocains laborieux mais tout de même, vainqueurs face à l’Algérie, ont eu vite fait de déchanter. C’est que Pim ne fera pas tourner son effectif quelque peu émoussé par deux rencontres difficiles et qui compte en son sein quelques illustres blessés (Qasmi et Feddal). Ardue donc sera la tâche face à des Sénégalais tout heureux d’être revenus dans la course à la qualification et qui n’ont d’autre choix que celui de gagner au risque de périr. Dans la rencontre de Marrakech, si le son de cloche n’est guère identique, l’enjeu n’en reste pas pour le moins la quallification. La victoire est impérative aussi bien pour l’un que pour l’autre. Si pour les Fennecs elle peut être synonyme d’une place en demi, pour le Nigeria, grosse déception de ces Championnats d’Afrique, elle ne peut être tout au plus que celle de l’espoir voire du miracle. Il lui faudra gagner à Marakech et attendre le résultat de Tanger. Mais gageons que l’Algérie ne saurait s’y faire. Aït Djoudi a juré qu’on ne l’y prendrait plus ! Bon spectacle !