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Issue d’un essaimage du MIT, la start-up américaine SolidEnergy a peut-être trouvé le Graal de l’électronique mobile : une batterie qui double l’autonomie des appareils sans que les fabricants n’aient à changer leurs processus industriels. Une première commercialisation est même prévue dans les prochains mois.
Partout dans le monde, les recherches foisonnent dans le domaine des batteries. Beaucoup d’entre elles visent à optimiser les performances des batteries Lithium-ion, que nous utilisons depuis des années. SolidEnergy, pour sa part, propose l’utilisation de batteries Lithium-métal, qui ont l’avantage d’avoir une densité énergétique beaucoup plus importante. Dans ce type de batterie, l’anode en graphite des batteries Lithium-ion est remplacée par une fine feuille de Lithium qui vient s’enrouler autour de la cathode. Ce qui permet de gagner beaucoup de place.
Un électrolyte solide et liquide
L’idée, en fait, n’est pas si nouvelle. Bolloré fabrique ce genre de batteries depuis des années au sein de sa division Blue Solutions pour ses voitures électriques (les Autolib, par exemple). Le problème du Lithium-métal, c’est qu’il a tendance à créer des excroissances appelés dendrites qui, quand elles s’avancent trop loin dans l’électrolyte liquide, créent des courts-circuits. C’est pourquoi, chez Bolloré, l’électrolyte est un polymère solide qui, du coup, empêche ces excroissances d’avancer. L’inconvénient, c’est qu’une telle batterie ne peut fonctionner qu’à des températures plutôt élevées (80 °C), sinon le courant ne passe plus.
Chez SolidEnergy, les ingénieurs ont imaginé une voie intermédiaire. Ils appliquent une couche de polymère sur la feuille de Lithium. Celle-ci est suffisamment épaisse pour empêcher la création de dendrites, mais aussi assez fine pour ne pas contraindre le flux des ions Lithium qui, ensuite, traverse un électrolyte liquide non inflammable. Résultat : non seulement la batterie profite de la densité énergétique du Lithium-métal, mais en plus elle fonctionne à température ambiante et cela en toute sécurité. Le fabricant assure, par ailleurs, que la fabrication de ses batteries est parfaitement faisable sur des lignes de production de batteries traditionnelles Lithion-ion.
En octobre 2015, la société a créé un premier prototype de batterie pour smartphone. Il était deux fois plus petit qu’une batterie pour iPhone 6, tout en offrant une capacité légèrement supérieure. SolidEnergy passe maintenant au niveau supérieur. Elle va commercialiser dès novembre prochain les premières unités commerciales de ses batteries pour équiper des drones. Elle prévoit de pénétrer le marché des smartphones et des accessoires connectés en 2017, puis le secteur automobile en 2018.
Partout dans le monde, les recherches foisonnent dans le domaine des batteries. Beaucoup d’entre elles visent à optimiser les performances des batteries Lithium-ion, que nous utilisons depuis des années. SolidEnergy, pour sa part, propose l’utilisation de batteries Lithium-métal, qui ont l’avantage d’avoir une densité énergétique beaucoup plus importante. Dans ce type de batterie, l’anode en graphite des batteries Lithium-ion est remplacée par une fine feuille de Lithium qui vient s’enrouler autour de la cathode. Ce qui permet de gagner beaucoup de place.
Un électrolyte solide et liquide
L’idée, en fait, n’est pas si nouvelle. Bolloré fabrique ce genre de batteries depuis des années au sein de sa division Blue Solutions pour ses voitures électriques (les Autolib, par exemple). Le problème du Lithium-métal, c’est qu’il a tendance à créer des excroissances appelés dendrites qui, quand elles s’avancent trop loin dans l’électrolyte liquide, créent des courts-circuits. C’est pourquoi, chez Bolloré, l’électrolyte est un polymère solide qui, du coup, empêche ces excroissances d’avancer. L’inconvénient, c’est qu’une telle batterie ne peut fonctionner qu’à des températures plutôt élevées (80 °C), sinon le courant ne passe plus.
Chez SolidEnergy, les ingénieurs ont imaginé une voie intermédiaire. Ils appliquent une couche de polymère sur la feuille de Lithium. Celle-ci est suffisamment épaisse pour empêcher la création de dendrites, mais aussi assez fine pour ne pas contraindre le flux des ions Lithium qui, ensuite, traverse un électrolyte liquide non inflammable. Résultat : non seulement la batterie profite de la densité énergétique du Lithium-métal, mais en plus elle fonctionne à température ambiante et cela en toute sécurité. Le fabricant assure, par ailleurs, que la fabrication de ses batteries est parfaitement faisable sur des lignes de production de batteries traditionnelles Lithion-ion.
En octobre 2015, la société a créé un premier prototype de batterie pour smartphone. Il était deux fois plus petit qu’une batterie pour iPhone 6, tout en offrant une capacité légèrement supérieure. SolidEnergy passe maintenant au niveau supérieur. Elle va commercialiser dès novembre prochain les premières unités commerciales de ses batteries pour équiper des drones. Elle prévoit de pénétrer le marché des smartphones et des accessoires connectés en 2017, puis le secteur automobile en 2018.