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Une mère qui perd son nouveau-né, un mari qui perd sa femme, un bébé né orphelin de mère, des morts et des drames en série endurés par les pauvres familles qui mettent à l’index des médecins et infirmiers corrompus et irresponsables. D’après des statistiques officielles, le service maternité assure 36 accouchements dont 6 par césarienne.
Les plaintes vont bon train, en l’absence d’un directeur. Seul le délégué du ministère de la Santé reçoit les doléances des citoyens. Même la justice a été saisie par plusieurs victimes qui demandent justice et réparation.
Ilham Boudoula vient de contacter «Libé», les larmes aux yeux, traînant des séquelles psychiques et physiques. Ayant accouché tout récemment au service maternité du CHP de Safi, elle accuse une infirmière de l’avoir soumise à une césarienne qui a abimé son appareil génital de manière chronique.
«Je n’arrive plus à contrôler mon urine, je dois utiliser des couches comme un bébé», affirme Ilham, le cœur et le regard brisés non sans accuser l’infirmière qu’elle tient pour responsable de son état.
Ilham avait souffert d’une hémorragie, on lui avait fait une injection mais sans aucun effet. Son état s’est dégradé et elle fut hospitalisée pendant vingt jours. Aujourd’hui, elle demande l’ouverture d’une enquête et un traitement à la charge de l’hôpital auquel elle demande réparation.
Les youyous de la vie sont reportés au service maternité du CHP de Safi, l’irresponsabilité et la corruption font toujours des ravages, en attendant que le nouveau ministre prenne le taureau de la dépravation par ses deux cornes.