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Consacré à l’enclenchement d’un cercle vertueux, le premier axe «vise à dynamiser l’investissement marocain en portant à 70% la part des institutionnels marocains dans les levées de fonds, tout en élargissant la base d’investisseurs via la mobilisation des family offices», souligne le document ajoutant qu’il s’agit également de faire émerger les champions de l’industrie de demain, en soutenant des entreprises à fort potentiel de croissance.
Plaidant pour un renforcement de la compétitivité du Royaume, le deuxième axe cherche à accroître l’attractivité de la place marocaine pour les investisseurs internationaux », ont indiqué Hassan Laaziri et Jonathan Le Henry, respectivement président de l’AMIC et Partner chez Strategy& (l'entité de conseil en stratégie de PwC), Head de la région du Maghreb.
Cet axe vise notamment à favoriser l’internationalisation des entreprises marocaines via des partenariats et des relais de croissance à l’étranger, ont-ils précisé.
Bâti sur un nouveau dialogue public-privé, le troisième axe appelle à institutionnaliser le développement du capital-investissement à travers un nouveau dialogue public-privé dont l’AMIC serait le catalyseur, a-t-on expliqué.
Renforcer la création de valeur au sein des entreprises et répondre aux grands enjeux socio-économiques du pays, telle est la double contribution visée par cette stratégie.
Concrètement, sur le plan micro-économique, il est question de renforcer la performance des entreprises en agissant sur des leviers clés (amélioration de la gouvernance, émergence de champions nationaux, et diffusion des pratiques ESG, essentielles pour bâtir une compétitivité durable).
Sur le plan macro-économique, l’objectif est «de soutenir la création d’emplois, le développement des compétences, et la stimulation de l’innovation — autant de piliers d’une transformation structurelle », a-t-on expliqué.
Comme l’a déclaré Hassan Laaziri, «notre ambition est claire : faire du Private Equity un pilier stratégique du Maroc de demain, au service de la création de valeur, de l’inclusion économique et de la souveraineté nationale. »
Alain Bouithy