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Depuis fin mai, trois personnes ont été mises en examen dans cette affaire pour "escroquerie en bande organisée", un cadre dans lequel la garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours.
Les juges d'instruction soupçonnent cet arbitrage d'avoir été biaisé à son profit. Ils veulent savoir comment l'homme d'affaires a plaidé sa cause à l'Elysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et au ministère de l'Economie et s'intéressent de près à ses liens avec les arbitres.
Stéphane Richard, le PDG du géant français des télécoms Orange et ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, l'ancien patron du Consortium de réalisation (structure publique chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais après sa quasi-faillite en 1993) Jean-François Rocchi, et l'un des juges arbitraux, Pierre Estoup, ont été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans ce dossier.
Lors de ces mises en examen, les juges ont estimé que les trois hommes avaient pu participer à "un simulacre d'arbitrage" afin de pousser l'Etat à accepter un compromis contraire à ses intérêts.
Christine Lagarde, aujourd'hui directrice du FMI, a elle été placée sous le statut de témoin assisté après deux jours d'audition par les magistrats de la Cour de justice de la république, instance habilitée à juger des délits imputables aux ministres dans l'exercice de leurs fonctions.