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La contre-offensive menée par Kiev "montre combien il est important de mettre rapidement à la disposition de l'Ukraine d'autres équipements militaires", a-t-elle ajouté.
Le chancelier Olaf Scholz a également défendu le soutien de son pays à l'Ukraine. "Nous les aidons (...) parce que nous soutenons leur combat", a-t-il déclaré dans un discours, énumérant les façons dont Berlin a aidé l'Ukraine, de la fourniture d'armements à la formation des troupes. "Nos livraisons d'armes, mais aussi celles de nos alliés, ont contribué à ce que les choses tournent différemment de ce que le président russe avait prévu", a-t-il ajouté.
Mme Lambrecht a annoncé l'envoi de deux nouveaux lance-roquettes multiples Mars-II, ainsi que 200 roquettes. L'Ukraine va aussi se faire livrer 50 véhicules de transport tout-terrain de type Dingo.
L'Allemagne n'entend pas en revanche à ce stade livrer des chars de combat Leopard-2, pourtant réclamés avec insistance par l'Ukraine.
Berlin continue de miser sur un système de livraisons circulaire: la Grèce va ainsi recevoir des blindés allemands de type Marder, eux aussi demandés par Kiev, et Athènes va en échange livrer à l'Ukraine "très bientôt", selon Mme Lambrecht, des blindés plus anciens.
"Il est important pour moi de préciser clairement que ces livraisons n'affaibliront pas la Bundeswehr (l'armée allemande)", a expliqué la ministre. "Nous sommes toujours en mesure d'assurer la défense de l'Alliance (Otan) et du pays et il est important pour moi que nos alliés sur le flanc est puissent compter sur nous pour tenir nos promesses", a fait valoir Mme Lambrecht.
Le gouvernement allemand est critiqué ces derniers jours, à Kiev comme à Berlin, pour ses réticences à livrer des chars de combat, susceptibles d'aider à faire la différence en pleine offensive ukrainienne.